Bernadette Chirac affaiblie, sa fille est à ses côtés

C’est à son tour de s’occuper de ses parents. Claude Chirac, fille de Jacques et Bernadette Chirac, veille désormais sur sa mère, après avoir accompagné son père jusqu’à son dernier souffle. Affaiblie par la maladie, l'ancienne Première dame est, selon ses proches, "très fragile". Comme l'explique M, le magazine du Monde, dans un portrait consacré à la cadette de la famille, Claude Chirac ne s'en plaint pas. "Je suis une femme de devoir", explique-t-elle, ajoutant : "Il n’y a pas à pleurnicher, j’ai fait mes choix et je ne sais pas faire les choses à moitié". Selon le magazine, elle aurait fait du bien-être de Bernadette Chirac une priorité, au point que ses proches en seraient eux-mêmes étonnés, voire admiratifs.

"Maintenant, sa priorité, c’est sa mère"

Auprès de M, le magazine du Monde, le journaliste et écrivain Franz-Olivier Giesbert estime que Claude Chirac est une "sainte". La comédienne Muriel Robin affirme qu’"elle donne plus qu’elle ne reçoit. Elle ne se plaint jamais". Lors du décès de Jacques Chirac en octobre dernier, les proches de la famille avaient déjà dressé ce portrait de Claude Chirac. Line Renaud, très grande amie de l’ancien président de la République, expliquait alors au Parisien : "Maintenant, sa priorité, c’est sa mère, qu’elle va vouloir emmener aussi loin que possible avant de faire des projets".

A 56 ans, Claude Chirac a passé l’ensemble de sa vie au côté de son père, dont elle a été une collaboratrice pendant plusieurs années. Discrète, c’est elle qui a mené la famille lors des obsèques de Jacques Chirac, alors que son épouse Bernadette état trop affaiblie pour être présente. Lors de la cérémonie aux Invalides, Martin Rey-Chirac – fils de Claude Chirac et petit-fils de Jacques Chirac- expliquait alors ce que représentait la mort de l’ancien président pour sa mère. "Ma mère a perdu son nord, son sud, son est, son ouest. Et il y a tellement d’étoiles dans le ciel qui se sont éteintes pour elle". A en croire M, le magazine du Monde, pas question pour Claude Chirac, malgré tout, de se plaindre : "J’ai une chance incroyable de vivre tout ce que j’ai vécu", conclut-elle.