Paris : une sexagénaire qui gardait le chien de son fils retrouvée morteIllustrationIstock
Alors qu'elle gardait le berger malinois de son fils, une retraitée meurt d'une cause encore inconnue. Les médecins ne se mettent pas d'accord sur la responsabilité de l'animal dans le décès de la sexagénaire. Ce que l'on sait.

Le corps de cette femme de 68 ans a été retrouvée par son fils, gisant dans son propre sang.  Selon Le Parisien, une retraitée est décédée le dimanche 14 mars 2021 à Paris, après avoir été attaquée par le chien de son fils, un berger malinois. La responsabilité de l'animal dans ce tragique évènement ne semble pas convaincre l'ensemble des médecins présents sur l'enquête. Dans les colonnes du quotidien régional, une source proche de l'affaire explique : "Il y a quelques doutes. Un des médecins du Samu a considéré qu'il n'y avait pas assez de sang pour imputer la mort au seul chien. Nous attendons les résultats de l'autopsie". 

Que s'est-il passé ? Pour le moment, les circonstances de la mort sont encore floues. Le dimanche, aux alentours de 9 heures 45, l'homme de 47 ans aurait donc laissé son animal de compagnie à sa mère, dans leur domicile. À 10 heures 20, l'homme rentre chez lui et découvre le corps de la retraitée. Il enferme le chien dans une autre pièce du logement et appelle les secours. Une source policière a indiqué que l'animal en question avait déjà mordu la victime, mais que la sexagénaire n'avait pas souhaité porter plainte contre son enfant. Plusieurs voisins ont confié avoir peur du berger malinois, qui semblait agressif et mal nourri.

"Ce chien, c'était un cauchemar"

Le parquet de Paris a décidé de ne pas placer le propriétaire du chien en garde à vue, mais ce dernier devait être auditionné le mardi 16 mars.

Un voisin raconte la relation tumultueuse entre ce quadragénaire et sa mère : "Le fils avait perdu son emploi de chauffeur. La mère, lourdement handicapée physique, ne se déplaçait que difficilement. Il y avait une problématique d'alcool. De plus, le chien n'était pas sorti de l'appartement depuis janvier dernier ! Il aboyait en pleine nuit. Ce chien, c'était un cauchemar", confie-t-on.

L'enquête se poursuit.