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Certains ministres écologistes sont actuellement pointés pour des exigences exagérées qu'ils auraient eues depuis leur arrivée au gouvernement. Des accusations que Jean-Vincent Placé a vivement écartées. 

Le mois dernier, François Hollande a revu la composition de l’équipe gouvernementale pour la toute dernière fois avant la prochaine élection présidentielle. Un remaniement qui a permis de faire entrer des Verts au gouvernement : Emmanuelle Cosse, Barbara Pompili et Jean-Vincent Placé. Une arrivée qui n’est pas passée inaperçue et qui fait déjà des vagues. Dans son dernier numéro, le magazine Challenges souligne en effet qu’ils ont "pris leurs aises". Deux d’entre eux sont particulièrement visés : Barbara Pompili et Jean-Vincent Placé.

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Un changement de bureau, l’aménagement d’une nouvelle cuisine…L’hebdomadaire rapporte ainsi que la nouvelle secrétaire d’Etat en charge de la Biodiversité aurait déploré l’absence "d’une cuisine digne de ce nom". Si bien qu’elle aurait engagé des travaux de plusieurs mois et qu’en attendant, elle se ferait livrer des plats par le traiteur Potel et Chabot. Et ce, alors que "la durée maximale d'espérance de vie de ce gouvernement est de quatorze mois", souligne le magazine. Toujours d’après Challenges, le secrétaire d’Etat chargé de la réforme d’Etat aurait entrepris de changer l’aménagement des salles qui lui sont dévolues, en permutant "à grands frais son bureau (…) avec la salle de réunion, plus vaste". Autant d’accusations qui n’ont pas du tout plu à ce dernier. Sur Twitter, l’ancien sénateur les a en effet dénoncé un "papier calomnieux et diffamatoire".

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