NKM, Vallaud-Belkacem, Hamon... : que vont-ils devenir après les législatives ?abacapress
Eliminés dès le premier tour, ou en passe de l'être dimanche, de nombreux ténors de droite et de gauche vont devoir penser à leur avenir, parfois en dehors de la politique...

Dimanche dernier, de nombreuses personnalités politiques n'ont pas réussi à se qualifier pour le second tour des législatives, tel Benoît Hamon. Dimanche prochain, à l'instar de NKM et Najat Vallaud-Belkacem, ils risquent d'être encore nombreux. Mais quid de leur avenir ?

Le lendemain de son élimination du premier tour, Benoît Hamon a publié ce tweet avec comme illustration Sisyphe, le personnage mythologique condamné à rouler éternellement un rocher.

Sur Canal +, il a expliqué qu'il ne fallait pas voir dans cette image une tristesse quelconque. "C'est le destin de l'humanité que de vaincre les inégalités puis de recommencer", a-t-il déclaré.

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Celui qui sera bientôt l'ex-député des Yvelines reste élu au Conseil régional d'Ile-de-France, où il siège à la Commission permanente, et à celle du Développement économique, de l'emploi et de l'innovation, rappelle BFMtv. Le 1er juillet, le vainqueur de la primaire socialiste lancera son propre mouvement "transpartisan", tout en restant au Parti socialiste. Enfin, jusqu'à nouvel ordre...

Après un dernier coup d'éclat médiatique, Henri Guaino a lui fait savoir qu'il abandonnait la vie politique, amèrement déçu d'avoir été sèchement battu (4,5 %) au premier tour dans la 2e circonscription de Paris.

NKM n'a pas de "plan B"

Cécile Duflot, elle, a promis de rester engagée dans l'écologie, mais n'a pas précisé de quelle manière. "Dans les mois qui viennent, je continuerai à m'engager aux côtés de celles et ceux qui veulent agir pour transformer la société", a-t-elle écrit sur Twitter. 

En ballotage défavorable dans la 2e circonscription de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet a indiqué qu'en cas de défaite, elle se retrouverait sans emploi. "Je ferai comme beaucoup de Français, je chercherais un boulot. Je réfléchis au meilleur moyen de me rendre utile ", a-t-elle déclaré sur RTL. "En n'ayant que mon seul mandat parisien, je vais devoir trouver un autre emploi pour vivre", a confié NKM. "J'ai pris des risques en politique (...), j'ai pris des risques personnels en démissionnant de la fonction publique parce que je trouvais que c'était plus équitable vis-à-vis de ceux qui viennent du privé. Je mets toute mon énergie sur les plans A", a-t-elle conclu.

L'ancien ministre socialiste de la Justice battu dans la 6e circonscription de Seine-Saint-Denis, Elisabeth Guigou, sera à la tête d'une association. "Je continuerai à m'engager pour le dialogue interculturel euroméditerranéen en tant que Présidente de la Fondation Anna Lindh, ainsi que pour l'Europe dans l'institut Jacques Delors,  pour la paix dans le monde dans l'institut français des relations internationales et pour la justice et les droits des êtres humains", détaille-t-elle. 

Hervé Mariton lance un appel en direct sur France 2

L'ancien aspirant à la primaire de la droite et député (LR), Hervé Mariton, restera lui maire de Crest, qu'il dirige depuis 1995. Mais sur France 2, il avait fait savoir qu'il cherchait "du boulot". A bon entendeur...

Avant lui, Marion Maréchal-Le Pen (FN) avait décidé de ne pas se représenter dans le Vaucluse et de partir dans le privé afin de voir autre chose que la politique et afin également de s'occuper de sa petite fille.

Comme le rappelle BFMtv, le parlementaire Nicolas Bays (à ne pas confondre avec le frontiste Nicolas Bay), expliquait il y a quelques jours sur RMC  qu'il gagnait beaucoup mieux sa vie dans le privé. Tout comme Hervé Mariton, il recherche aujourd'hui un poste : "J’ai dû démissionner de la fonction que j’avais dans le privé. Donc je vais faire partir mon CV, dans la branche dans laquelle j’étais précédemment", expliquait-il. 

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