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© Canetti/iStockIstockElles sont de plus en plus nombreuses à sillonner les routes françaises. D’ici la fin de l’année, 400 voitures radars devraient être déployées par l’Etat, dont 223 externalisées, c’est-à-dire dont la conduite est confiée à un prestataire privé, selon l’hebdomadaire automobile Auto Plus. Déjà présents dans huit des treize régions de France métropolitaine, parmi lesquelles le Centre-Val de Loire, la Bretagne et les Hauts-de-France, ces véhicules banalisés, très difficiles à détecter, pourraient bientôt devenir la bête noire des conducteurs.
Très discrètes, les voitures radars circulent incognito parmi les usagers de la route, avec pour mission "de détecter, sans flash visible et en roulant, tous les véhicules en excès de vitesse", indique le site de la Sécurité Routière.
Comme le précise la revue spécialisée L’Automobile Magazine, si le système embarqué utilisé par les forces de l’ordre nécessite la présence de deux agents, ceux des véhicules privatisés sont automatisés. Le chauffeur n’a plus qu’à emprunter un itinéraire préétabli par le ministère de l’Intérieur et enregistré dans son GPS. Pendant ce temps, le radar flashe les automobilistes alentours en excès de vitesse grâce à des capteurs placés à l’avant et à l’arrière. L’équipement peut donc contrôler les voitures dans les deux sens de circulation.
“Un système complexe mais peu visible dans le flot de la circulation”, précise L’Automobile Magazine. Pourtant, certains signes distinctifs peuvent permettre au conducteur avisé de les repérer…
Difficiles à détecter, oui, mais pas impossibles. Plusieurs indices permettent de les repérer, selon la société de GPS Coyote. Tout d’abord, le boîtier radar, qui se trouve à l’avant, sur le tableau de bord du véhicule. Plutôt volumineuse, cette caméra peut être repérée “que vous soyez devant ou derrière le véhicule concerné”, selon le site.
Mais pensez également à scruter la lunette arrière. En haut du pare-brise, au centre, se trouve également un dispositif infrarouge, qui permet à l’appareil de lire les panneaux routiers de la voie inverse. Ce boîtier noir rectangulaire est encore plus facilement repérable de nuit : les LED infrarouge deviennent lumineuses.
Pour le moment, les principaux modèles connus sont les suivants selon L’Automobile Magazine :
Selon Coyote, il existe également plusieurs sites qui listent les plaques d’immatriculation des véhicules banalisés. Cependant, il est peu réaliste d’envisager de les mémoriser. D’autant que les voitures sont régulièrement renouvelées et changent parfois de département. Le moyen le plus sûr de ne pas se faire flasher reste donc de respecter les limitations de vitesse.
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