La gendarmerie nationale a annoncé qu’elle n’était pas en mesure de payer les loyers de ses locaux et de ses logements de fonction dans plusieurs départements. En cause, un manque de trésorerie notamment à...
Confinement Acte II. Horaires de couvre-feu avancés, confinement le week-end, local ou généralisé… Après de nombreuses rumeurs et suppositions, Emmanuel Macron a donné, ce mercredi 28 octobre au soir, la décision du gouvernement. Lors de son allocution télévisuelle, il a en effet annoncé, l’instauration d’un nouveau confinement généralisé. Au vu de la dégradation de la situation sanitaire dans l’Hexagone, du bond de nombre de cas et d’hospitalisations en réanimation, la mesure était inévitable. Le couvre-feu ne semble en effet pas suffisant.
"Le virus circule en France à une vitesse que même les prévisions les plus pessimistes n'avaient pas anticipée. À la différence de la première vague, l'ensemble des régions se trouve aujourd'hui au seuil d’alerte", a précisé le chef de l’Etat.
Les Français devront donc rester chez eux dès ce jeudi soir minuit et pour une durée minimale de 4 semaines. Soit jusqu’au 1ᵉʳ décembre au moins.
Nous sommes "débordés par une deuxième vague qui, nous le savons désormais, sera plus dure, plus meurtrière que la première", a prévenu le président de la République.
Le confinement devrait toutefois être plus souple que le précédent. Quels sont alors les déplacements qui restent possibles en voiture ?
Reconfinement : les trajets possibles en voiture
Vous pourrez, en voiture, vous rendre au travail, à un rendez-vous médical, aller faire vos courses, rendre visite à une personne dans le besoin pour lui porter assistance, ou encore accompagner vos enfants à l’école, qui reste ouverte. Et ce, qu'ils soient en primaire, au collège ou au lycée.
Vous ne pourrez en revanche pas circuler entre les régions, sauf pour revenir des vacances de la Toussaint, jusqu’au dimanche 1ᵉʳ novembre 2020.
Il vous faudra alors remplir une attestation de déplacement dérogatoire, en format papier ou sur smartphone, et cocher le bon motif. En cas de non-respect, vous risquez une amende de 135 €.