6 questions pour mieux comprendre le statut d’auto-entrepreneur © Getty Images
Devenir chef d'entreprise ! Un rêve qui relève trop souvent du casse-tête pour de nombreux français. Pourtant le statut d'auto-entrepreneur permet de travailler simplement à condition de respecter certaines règles…
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Qui peut devenir auto-entrepreneur ?

Tout le monde ou presque ! En effet, en dehors de quelques professions (loueur de matériel, marchand de bien, notaire,…) toute personne souhaitant exercer une activité de vente ou de prestation de service peut devenir auto-entrepreneur.

Ainsi, une personne sans emploi, un étudiant, un retraité et même un salarié ou un fonctionnaire peuvent tout à fait envisager ce statut pour gagner de l’argent.

Comment choisir son activité ?

Attention, même si vous rêvez de devenir auto-entrepreneur, cette décision ne se prend pas sur un simple coup de tête. En effet, avant de se lancer il vaut mieux réaliser une petite étude de marché pour savoir si cette aventure vaut vraiment le coup.

Définissez bien votre projet et n’hésitez pas à prospecter d’éventuels clients. De même, selon le type d’activité que vous souhaitez exercer, le statut d’auto-entrepreneur n’est pas forcément le meilleur…

Pour quelles professions ce statut n’est-il pas adapté ?

Auto-entrepreneur c’est bien, mais il existe néanmoins des métiers pour lesquels ce statut n’est pas intéressant. La TVA n’étant pas récupérable, mieux vaut éviter d’ouvrir un magasin ou de développer une activité nécessitant des relations commerciales entre deux pays.

De même, comme les charges sont calculées sur le chiffre d’affaire, il n’est pas souhaitable d’employer des salariés.

Quels sont les avantages de l’auto-entrepreneuriat ?

Le premier est incontestablement la facilité des démarches. Il suffit en effet de quelques clics sur internet pour devenir auto-entrepreneur. Ensuite le calcul des charges et des cotisations sociales est simplifié, ce qui permet aussi de savoir facilement où vous en êtes du point de vue de votre trésorerie.

Dans le même esprit, l’ensemble des démarches s’avère nettement moins compliqué que pour une entreprise "classique". Il suffit en effet d’ouvrir un compte bancaire spécifique, de conserver toutes les pièces comptables et de tenir un livre dans lequel vous notez toutes vos recettes et le "tour" est joué.

Quelles sont les limites de l’auto-entrepreneuriat ?

Outre le fait qu’il vaut mieux éviter certains métiers, la principale limite concerne le chiffre d’affaire. Celui-ci est en effet limité à certains montants. Si vous décidez d’exercer une activité de service, le chiffre d’affaire ne doit en aucun cas dépasser 32 900 euros (soit une moyenne de 2741 euros par mois).

Si vous choisissez une activité liée à la vente (objets, marchandises, nourriture,…) ce dernier ne doit pas être supérieur à 82 200 euros (soit une moyenne de 6 850 euros par mois).

Attention, si vous débutez votre activité en cours d’année, il faudra faire un prorata, c’est-à-dire que vous devez multiplier le chiffre d’affaire maximal par le nombre de jours restant puis diviser le résultat obtenu par 365.

Où domicilier son auto entreprise ?

Là aussi, la simplification est de mise. Sous réserve que cela ne soit pas interdit par le bail ou le règlement de copropriété, il est en effet tout à fait possible de domicilier son auto entreprise à son domicile ou dans un local que vous possédez.

Ces deux solutions sont évidemment les plus économiques. Sinon, il est aussi possible de la domicilier dans une pépinière d’entreprise ou auprès d’une société de domiciliation, ce qui suppose des frais.