Des animaux abattus dans une ferme pédagogique. Cet acte horrible aurait été perpétré par des mineurs. Une cagnotte a été mise en place pour venir en aide aux propriétaires de ce lieu de loisir.
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Les histoires qui dépeignent l'amitié entre les enfants et les animaux font légion. Pourtant, il arrive parfois qu'elles soient détrompées. Cela semble être le cas dans cette affaire puisque quatre mineurs sont soupçonnés d'avoir frappé à mort une vingtaine d'animaux vivant à la la ferme pédagogique de l'Aube, rapporte Paris Match.

L'établissement qui se situe à Méry-sur-Seine a été la scène d'un événement épouvantable dans la nuit du dimanche 28 juillet 2019 au lundi 29 juillet 2019. Un mouton, une brebis, des canards et des poules ont été tués. Sur 20 animaux, 4 sont encore en vie mais dans un état misérable, précise France 3.

Les individus ont pénétré par effraction dans le lieu de loisir a mentionné la directrice de la ferme. De nombreuses boissons alcoolisées jonchaient encore le sol lorsque les gendarmes sont arrivés sur les lieux. A noter que le chien n'a pas aboyé et les voisins n'ont rien remarqué, mentionne le journal local L'Est éclair.

Un véritable massace : Les mineurs sont en garde à vue

Les principaux suspects dans cette affaire sont agés de seize à dix sept ans, relaie France 3. Un premier individu a été placé en garde à vue dès le 30 juillet 2019, dans l'après-midi, au sein du poste de gendarmerie de Romilly-sur-Seine. Les trois autres l'ont été ce mercredi 31 juillet. L'un des mineurs, il convient de le préciser, est originaire de la commune.

Par ailleurs, certains d'entre eux sont connus des services de police pour des faits mineurs. La garde à vue devrait donc se poursuivre jusqu'au 1er août 2019. Après quoi, ils seront présentés au juge des enfants.

"Je suis soulagée. Après, j'ai plusieurs questions : Pourquoi ? Même si je pense que ça va nous faire du mal, comment ça c'est passé ? Et puis qui sont-ils? Quel est le parcours de vie de ces jeunes pour en arriver à faire cela ?", s'interroge tout de même la directrice de la ferme, Nathalie Kabbani. Son établissement recevait des enfants et des handicapés, de façon à leur permettre de découvrir les animaux résidant sur place.

Des animaux massacrés à la ferme : un coup dur pour la direction

"C'est de la barbarie pure et dure. Les animaux ont été massacrés à coups d'objets ou de pierres", s'insurge-t-elle, visiblement encore sous le choc, dans les colonnes du quotidien L'Est éclair.

Elle ajoute que ces mois d'investissements sont partis en fumée et qu'il ne reste plus rien. L'établissement a été ouvert fin juin 2019.

"On va devoir annuler tous les groupes prévus cette semaine. Dire que c’est gratuit, qu’on ne gagne pas d’argent, que c’est uniquement pour le plaisir des gens, de la population, des enfants", s'indignent les membres du collectif, qui accuse encore le coup.

"J'avais une arche de Noé, je vais être obligé de transformer cela en camp retranché avec de la vidéo surveillance", se lamente d'ailleurs la directrice de la ferme. Nathalie Kabbani veut, tout de même, rebondir et accueillir à nouveau les enfants ainsi que les handicapés dans son établissement le plus rapidement possible.

"Si vous avez des animaux de race, du matériel ou si vous pouvez nous aider financièrement, nous vous en remercions par avance", poursuit-elle, faisant référence à la cagnotte qui a été ouverte pour leur venir en aide. Plus de 20 000 euros ont déjà été récoltés.