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Les familles touchées par les attentats de Paris en janvier dernier attendent toujours d'être indémnisées. 

Selon les informations du Figaro, 250 dossiers de demandes d'indémnisation ont été ouverts au Fond de garantie (FGTI) par les familles des victimes des frères Kouachi et d'Amedy Coulibaly.

Cet organisme est chargé de calculer les sommes dues et leur montant total devrait atteindre entre 10 et 20 millions d'euros.

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Mais les familles n'ont pour le moment rien obtenu, mis à part une première provision survenue rapidement après le drame, 25 000 euros pour les conjoints, 11 000 euros pour chaque parent, frère et soeur, selon les colonnes du Point. Certaines d'entre elles ne comprennent pas cette attente et envisagent de saisir la justice.

Mayse Wolinsky, la veuve du dessinateur de Charlie Hebdo confie sa détresse au Figaro : "J'aimerais savoir sur quelles sommes compter et dans combien de temps elles me seront versées. Cela n'efface en rien la douleur et le chagrin mais permet d'avancer". 

Des victimes de Mohamed Merah n'ont toujours pas été indémnisées

Les indémnisations n'ont toujours pas été versées, non plus, depuis trois ans, pour certaines victimes de Mohamed Merah, notamment celles de l'école juive. En effet, Eva Sandler qui a perdu son mari et ses deux enfants ainsi que la famille Monsonégo qui a perdu une petite fille, n'ont pour le moment rien touché.

Leur avocat, Maître Simon Cohen, a indiqué à France 3 Midi-Pyrénnées que "les indémnités proposées par le Fonds de Garantie sont dérisoires, largement insuffisantes au vu du préjudice qu'ils ont subi. On ne peut pas traiter ce dossier comme un accident de la circulation. On n'acceptera pas l'aumône".

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