Le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, souhaite rendre le bulletin de salaire plus “lisible” en réduisant le modèle actuel de “plus de cinquante lignes” à “une quinzaine de lignes”. Mais comment...
Najat-Vallaud Belkacem semble avoir identifié d’où viennent toutes ces rumeurs qui se réduisent assez souvent à des attaques racistes. Au détour d’un entretien accordé à Télérama, celle qui fut subitement affublée du vrai/faux nom Claudine Dupont, évoque des sites proches de l’extrême droite : "J'ai été repérée depuis des années par ce site... comment s'appelle-t-il... français de quelque chose ?".
La ministre de l’Éducation fait alors référence à FDeSouche (pour "Français de souche"), l’un des médias les plus actifs de la faschosphère.
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Comme le décrivent nos confrères de Télérama, les rumeurs qui émergent de ces sites, boostées par la viralité des réseaux sociaux, finissent par être repris par les médias génralistes. Ce que ne manque pas de relever Najat-Vallaud Belkacem.
"Ce qui s'écrit sur les réseaux sociaux finit toujours par se retrouver dans la presse traditionnelle... y compris sous forme de démenti !" analyse-t-elle.
Consciente que ces attaques la ramènent quasi exclusivement à ses origines, la ministre de l’Education considère que les boules puantes qui lui sont constamment adressées sont moins violentes que celles ciblant Christiane Taubira. De fait, elle ne veut pas se poser en victime et entend répliquer à chaque coup reçu : "se taire, c'est risquer de laisser la rumeur enfler. La contrer, c'est risquer de lui faire de la publicité" explique-t-elle.
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En effet, si "Belkacem", comme la nomment les sites d’où viennent ces attaques, n’a pas connu l’infamie de se voir comparée à un singe, elle a néanmoins été accusée entre autres d’être la fille d’un milliardaire américain, d’enseigner la masturbation en maternelle, d’être un agent infiltré ou encore de vouloir imposer l’arabe à l’école. Autant de rumeurs avec lesquelles la ministre de l’Éducation est obligée de composer.
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