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Dans l'Isère, une octogénaire a été agressée le mois dernier par des voleurs qui l'ont étranglée jusqu'à évanouissement avant de la dépouiller. Encore traumatisée, elle a raconté son horrible calvaire au "Parisien". 

Le mois dernier à Grenoble (Isère), Lucrézia âgée de 85 ans, a été violemment agressée puis volée par une bande de mineurs. Aujourd’hui, l’octogénaire a décidé de témoigner au Parisien pour dénoncer la violence de ses agresseurs. Ces derniers l'ont étranglée afin qu'elle perde connaissance. Elle n'est pas la seule à avoir vécu ce calvaire puisque sept personnes ont été agressées de la même façon. Pour le moment, deux jeunes ont été placés sous mandat de dépôt.

"J'ai cru que j'allais mourir"

Le 14 mars vers 13 heures, Lucrézia rentre du marché et passe devant un groupe de trois jeunes qui la suivent dans le hall de sa résidence. "Un des jeunes est arrivé par-derrière puis il a passé son bras autour de mon cou et il a commencé à serrer très fort. J'ai essayé de lui agripper le bras pour qu'il lâche. Mais il a continué à serrer, serrer. Je ne pouvais plus respirer. J'ai cru que j'allais mourir. Puis j'ai perdu connaissance. Je me suis évanouie et je suis tombée. Dans ma chute, je me suis fait très mal à une vertèbre", a confié Lucrézia.

Une fois inconsciente, les agresseurs ont dérobé ses bijoux. "Ils m'ont pris mes deux colliers, arraché mes deux bagues. Ce sont vraiment des lâches. Car ils m'ont attaquée par-derrière. S'ils m'avaient agressée de face, j'aurais pu me servir de ma canne pour me défendre", a-t-elle ajouté.  

"Cette agression reste un cauchemar pour moi"

Aidée par un voisin, elle a ensuite été conduite à l’hôpital. "Lorsque les policiers sont arrivés, je ne pouvais plus parler tellement j'ai été étranglée. Mes agresseurs m'ont écrasé les cordes vocales. J'avais le cou complètement bleu", a-t-elle déclaré. Malgré sa vertèbre cassée, la dame n'a pas été opérée. 

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"J'ai beaucoup de mal à marcher et ma vertèbre me fait beaucoup souffrir. J'ai aussi des problèmes pour manger. Je ne suis pas près de rentrer chez moi. Heureusement que la police a arrêté ces jeunes car il y aurait pu avoir un mort. D'ailleurs, s'ils avaient serré mon cou quelques secondes de plus, je serais morte. Cette agression reste un cauchemar pour moi", a-t-elle terminé. Aujourd’hui, elle est prise en charge dans une clinique d’Echirolles.