Istock
Depuis la Seconde Guerre Mondiale, des milliers de sirènes retentissent aux quatre coins de la France, et ce, chaque premier mercredi du mois. Mais que faire si elles sonnent un autre jour ? 

Qui tire la sonnette d’alarme tous les premiers mercredi du mois à midi ? Le réseau national d’alerte (RNA). Ce réseau dispose de plus de 4 300 sirènes disposées aux quatre coins de la France, pour alerter la population en cas de grave danger. Sur son site, le ministère de l’Intérieur indique que ce système est né après la Seconde Guerre mondiale. Au départ, il était conçu pour alerter les populations d’une menace aérienne ou d'un bombardement.

Aujourd’hui, il peut être utilisé en cas d’incident majeur comme pour prévenir d’une attaque terroriste ou encore d'une explosion d’une centrale nucléaire. Ce signal d’alarme se déclenche sur la décision du Premier ministre, des préfets de départements et ou de la ville, dans le cas de Paris. Le maire a quant à lui le rôle d’informer sans délais préalable le préfet du département, comme l’indique le décret du 12 octobre 2005

A lire aussiQu’est-ce que le survivalisme, ce phénomène qui prend de plus en plus d'ampleur en France ?

Comment reconnaître le danger ?

La sirène est composée de trois séquences d’une minute et 41 secondes en cas de danger grave et retentit à un intervalle de cinq secondes. Sinon, elle ne retentit qu’une fois chaque premier mercredi du mois pendant une minute et 41 secondes seulement.

En cas d’incident grave nécessitant de tirer la sonnette d’alarme, le ministère de l’Intérieur indique qu’il faut "rejoindre sans délai un local clos, de préférence sans fenêtre, en bouchant si possible soigneusement les ouvertures (fentes, portes, aérations, cheminées...), d'arrêter climatisation, chauffage et ventilation, et de se mettre à l'écoute de la radio: France Inter, France Info ou des radios locales".

En revanche, il ne faut pas "rester dans un véhicule", "aller chercher ses enfants à l'école", "téléphoner" (les réseaux doivent rester disponibles pour les secours), "rester près des vitres", "allumer une quelconque flamme", "ou quitter l'abri sans consigne des autorités", poursuit le ministère de l’Intérieur. Bonne chance...