Que devient l'animatrice Virginie de Clausade ?© Berzane Nasser / ABACAabacapress
Révélé au cinéma dans les années 1990, avant d'être animatrice télé, Virginie de Clausade s'est fait discrète dans les médias. Invitée dans Ça commence aujourd'hui sur France 2, elle s'est confiée sur son addiction à la codéine dans sa jeunesse. Explications.
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Virginie de Clausade est une véritable enfant de la télé. Il faut dire que cette actrice, animatrice et écrivaine franco-belge est la nièce d’Hervé Hubert de Shelby de Clausade, un célèbre producteur de télévision. Ce n’est donc pas un hasard si la jolie blonde a commencé sa carrière sur le petit écran après avoir baigné dans le milieu de l’audiovisuel toute sa jeunesse.

C’est à 20 ans, en 2001, que Virginie de Clausade se fait repérer en tenant le premier rôle féminin de la comédie des InconnusLes Rois Mages. Après un premier passage remarqué dans le film de Didier Bourdon et Bernard Campan, la comédienne poursuit sa carrière sur le petit écran où elle enchaîne les apparitions dans les sériesJulie Lescaut, Commissariat Bastille et SOS 18. Quelques années plus tard, elle se tournera vers l’animation et intègrera la bande à Ruquier en devenant chroniqueuse dans l’émission On a tout essayé sur France 2. En parallèle, elle fait ses premiers pas à la radio, toujours avec Laurent Ruquier, dans On va s'gêner sur Europe 1. Mais, les téléspectateurs se souviennent certainement de cette touche-à-tout dans son rôle de co-présentatrice des Enfants de la télé avec Arthur sur TF1. Un programme qu’elle animera durant quatre années. Pour la Une, Virginie de Clausade coanimera également, en 2012, la première saison du télé-crochet The Voice, en tandem avec Nikos Aliagas avant d’être remplacée par Karine Ferri.

Sa plume, son nouvel outil de travail

Depuis son départ de The Voice, l’animatrice s’est mise en retrait des plateaux de tournage pour se consacrer à une autre de ses passions : l’écriture. Déjà auteure de trois livres parus de 2008 à 2010, Virginie de Clausade écrit, aujourd'hui, des scénarios pour différentes productions, publiant en 2016, son quatrième ouvrage, intitulé De bruit et de fureur. Un livre consacré aux derniers moments de Thierry Le Luron, célèbre humoriste des années 70-80, qu’elle a pu rédiger notamment grâce à des notes, des agendas et des lettres détenues par son propre oncle, Hervé Hubert, qui fut manager et producteur de l'humoriste.

Ses révélations sur son agression sexuelle

En 2017, en plein mouvement "#BalanceTonPorc", Virginie de Clausade révèle à Paris Match avoir été agressée sexuellement le jour de ses 18 ans par "un vieux de la télé" qui lui a "roulé une grosse pelle bien dégueulasse - il sentait la vieillesse - de force, plaquée contre un mur". Un récit auquel, elle apportait plus de détails sur le plateau de C à vous sur France 5. "Je vais vous dire mieux : celui-là, il a fait mieux, car il a attendu que j'ai 18 ans. Là où je n'ai pas compris ce qu'il se passait, c'est que c'était quelqu'un que j'ai côtoyé assez tôt, pour diverses raisons. (…) Il devait avoir plus de 50 ans, je ne pouvais pas vraiment anticiper ce qui allait se passer… Le jour de mes 18 ans, il m’a dit : 'attends, je ne suis pas prêt, monte deux secondes.' Je monte, roulage de pelle dégueulasse !" avait-elle expliqué à Anne-Elisabeth Lemoine.

Son addiction à la codéine à l’adolescence

Invitée dans Ça commence aujourd'hui, diffusé le 31 janvier 2023 sur France 2, Virginie de Clausade a fait de nouvelles révélations sur sa vie privée. Dans ce numéro dédié aux addictions, l’ancienne animatrice télé est revenue sur sa dépendance à la codéine. Une accoutumance qui s’est déclarée très tôt durant son enfance.

"Cela s'est fait par à-coups. J'ai eu ces médicaments quand j'étais petite. J'ai commencé à les prendre à l'âge de douze ans", a-t-elle raconté devant Faustine Bollaert et les invités. Son adolescence a été marquée par cette addiction pendant quatre ans. Comme elle l’évoque par la suite. "A douze ans, j'ai compris que c'était quand même sympa. Mais, je n’en prenais pas tous les jours. Quand il y avait, je prenais. Et, quand il y avait la boîte, je finissais la boîte. Jusqu'à mes 16 ans, je suis restée avec cette consommation opportuniste".

Puis Virginie de Clausade reconnaît que sa dépendance a été facilitée par l’accès au médicament à faible prix en pharmacie. "Et un jour, j'ai compris que c'était en vente libre à la pharmacie et que ce n’était pas cher", avant de préciser. "Aujourd'hui, c'est sur ordonnance, heureusement". Grâce à l’intervention d’un médecin et sa prise de conscience personnelle, la mère de famille est désormais sobre et ne prend plus ce type de médicament.