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Le frère de Laeticia Hallyday a été placé en garde à vue ce mercredi. Planet fait le point sur les différentes affaires qui ont touché la famille Boudou.
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Quand famille rime avec business

Depuis le début de l’affaire de l’héritage contesté de Johnny Hallyday, les projecteurs sont braqués sur Laeticia Hallyday, mais surtout sa famille : sa grand-mère, Elyette Boudou, son père, André Boudou, mais également son frère, Grégory Boudou.

C’est d’ailleurs grâce à son père que Laeticia rencontre celui qui est alors déjà connu comme l’idole des jeunes et l’une des plus grandes stars du rock français, et qui deviendra son mari. Les deux futurs époux se rencontrent en boîte de nuit, un business qu’affectionne particulièrement la famille Boudou, mais qui ne lui apportera pas que des bénéfices...

Au fil des ans, le clan de la veuve de Johnny a été marqué par plusieurs déboires, ratés ou ennuis judiciaires : la mise en garde à vue ce mercredi 4 avril de Grégory Boudou en étant l'épisode le plus récent.

André Boudou : self-made man justiciable

André Boudou est sans aucun doute le personnage central du clan, avec une part d’ombre qui alimente largement la mythologie autour de lui. Déjà rompu depuis quelques années à la gestion de boîtes de nuit, il rachète en 1990 l’Amnésia au Cap d’Agde. Il transforme ce lieu en rendez-vous incontournable des festifs et des amateurs de musiques électroniques.

Surfant sur le succès, il exporte son concept à Miami et revend quelques années plus tard l’établissement. En 1995, rapporte France Info, André Boudou ouvre un établissement similaire à Bonifacio, dont il confie la gestion à deux hommes déjà connus de la préfecture dans le domaine du banditisme. Il leur cède gratuitement l’exploitation de la frabnchise, mais cinq ans après l’ouverture, le club est placé en redressement judiciaire. Finalement, il sera détruit dans l'explosion d'une bombe quelques temps après...

La résilience d’André Boudou, loin d’être entachée, le conduit à ouvrir un nouvel établissement au pied de la Tour Montparnasse à Paris, avec cette fois, Johnny Hallyday en parrain. Le rockeur détient également 5% du capital de la structure. Parmi les autres propriétaire il y a entre autres, Grégory Boudou, mais également deux sociétés luxembourgeoises. Comme le raconte France Info, les Renseignements généraux soupçonnent une de ces deux entreprises de faire du blanchiment d’argent.

L’Amnésia parisien ne rentre finalement pas dans ses frais et fini par être vendu. Cela n’empêchera pas André Boudou d’être condamné pour fraude fiscale, abus de biens sociaux et tenue de comptabilité falsifiée.

Grégory Boudou : une boîte de nuit peut en cacher une autre

Comme l’a annoncé le Midi Libre, Grégory Boudou a été placé en garde à vue ce mercredi 4 avril dans l’Hérault. Il ne s’agit pas d’une affaire relative à l’héritage de Johnny Hallyday mais d’une enquête financière sur la gestion de l’Amnésia, au Cap d’Agde, la boîte de nuit ouverte par son père et dont il a la gestion depuis des années. "Il est actuellement interrogé pour des suspicions d'infractions financières", a précisé le procureur de la République de Béziers, qui a ouvert cette enquête préliminaire. 

En raison justement des investigations en cours, le parquet s’est refusé à tout commentaire ou précision supplémentaire.

En revanche, Grégory Boudou et Laeticia Hallyday ont été soumis à un redressement fiscal. Tous deux possédaient jusqu’en 1995 une société civile immobilière détenant des parts dans le club Amnésia du Cap d’Agde, une societé rachetée ensuite par leur père. Sauf que la SCI n’a jamais remlpi de déclaration de TVA…Malgré une contestation du redressementà hauteur de 80 000 euros, le frère et la sœur n’ont pas obtenu gain de cause et ont dû payer.

Le nom de Grégory Boudou circule depuis plusieurs semaines dans l’affaire de l’héritage de Johnny Hallyday puisqu’il a été nommé exécuteur testamentaire de Laeticia.

Elyette Boudou : le coeur sur la main

Qu’allait-elle faire dans cette galère ? Elyette Boudou est-elle aussi impliquée dans l’affaire du testament de Johnny Hallyday, puisque Mamie Rock aurait servi de "prête-nom", rappelle Voici, à plusieurs société qui géraient le business du taulier. A la clef, des centaines de millions d’euros brassés. Se défendant dans Le Midi Libre, la grand-mère de Laeticia a confirmé : "J’ai été là parce qu’on me l’a demandé, pour rendre service, je n’ai jamais encaissé 20 sous (…) Ce n’est pas moi qui gère, c’est l’avocat. Johnny me l’avait demandé, je lui ai dit oui, à condition de ne pas payer d’impôts".

C’est là que le bât-blesse justement, comme l’a indiqué l’avocat Sylvie Noachovitch. "C’est juridiquement illégal (…) Il faut le savoir ! S’il est prouvé que cette grand-mère n’est pas la véritable gestionnaire des sociétés, elle pourrait être poursuivie", a-t-elle ainsi commenté.

Selon France Dimanche, c’est d’ailleurs pour ces sorties médiatisée que Mamie Rock serait en froid avec Laeticia Hallyday.