Dave, Amanda Lear, Michel Boujenah… Ces stars qui exigent d'être payées pour passer à la télé© Wyters Alban/ABACAabacapress
Comme vous le savez, les vedettes sont invitées à faire de nombreux passages dans les médias pour leur carrière. Pourtant, certaines auraient la réputation d'avoir des exigences et osent réclamer une haute rémunération à chaque apparition.
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Dave

Les stars et l’argent, c’est toute une histoire. Ce n’est un secret pour personne, les célébrités sont amenées à participer à différentes émissions télévisées, mais aussi faire la tournée des médias pour évoquer leur actualité. Parmi elles, certaines ne se privent pas pour avoir des exigences salariales.

À l’image du chanteur Dave qui n’a pas sa langue dans sa poche quand il s’agit d’évoquer ce sujet. Interrogé ce 7 novembre dans l’émission On refait la télé sur RTL, le candidat démasqué dans Mask Singer a révélé le fond de sa pensée après avoir raconté une anecdote. "L'autre jour encore, on m'a appelé pour une émission télé et, généralement, j'ai dit assez vite 'Combien ?'", précise-t-il à propos de sa rémunération.

Si l’interprète de Vanina assure ne pas toucher un centime quand il fait sa tournée promo, il dresse néanmoins la liste de ses exigences. "Je regarde quand même à quelle heure c'est, quelle est la production, s'ils peuvent [payer, NDLR], etc.", balance-t-il face à Éric Dussart et Jade, avant de poursuivre. "Je pense qu'il y a un minimum syndical, je ne sais pas exactement combien, ça doit être dans les 300 à 400 euros. Quand c'est du prime-time, il faut dix fois plus, c'est sûr".

Face au duo d’animateurs, Dave fait preuve de franchise et avoue qu’il pourrait augmenter ses cachets. "Je me rends très souvent compte que je n'ai pas demandé assez et que d'autres ont obtenu plus. Très souvent, ils te disent toujours 'Dis pas aux autres que t'es payé, parce qu'ils ne sont pas payés'. Et c'est faux. Ils disent ça à chacun de nous pour qu'on ne parle pas entre nous de combien on a eu", confie le septuagénaire très bavard en coulisses avec les invités. Toutefois, il assure ne pas faire ce métier en fonction des chiffres. "C'est parce que je veux qu'on me respecte, et ça passe à travers l'argent", précise la star après bientôt 60 ans de carrière.

Michel Boujenah

 

 

 

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En octobre dernier, Michel Boujenah était l’invité de la même émission que Dave sur RTL. Face à Éric Dussart et Jade, le comédien a participé à l’émission pour assurer la promotion de L’Avare, célèbre pièce de théâtre écrite par Molière, dans laquelle il jouait.

 L’occasion pour Michel Boujenah de revenir ses premiers passages à la télé pour assurer la promo d’un film ou un spectacle. "J'ai joué le jeu, même si c'était à des kilomètres de ce que j'étais au fond [...]. À un moment donné, ça s'est retourné contre moi. J'étais l'invité de service. On m'a fait faire un peu n'importe quoi", balance l'humoriste avec amertume. Plus discret dans les médias, il avoue se protéger de l’image dévastatrice que peut renvoyer la télé sur lui.

Dans ce même entretien pour RTL, Michel Boujenah aurait regretté ne pas toucher d’argent pour chacune de ses apparitions à l’écran, prenant exemple sur nos voisins outre-Atlantique. "Nous quand on va à la télé, on ne gagne pas notre vie. C'est gratos ! [...] Aux États-Unis, vous voulez untel ou untel, vous le payez, c'est normal".

Amanda Lear

 
 
 
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À l’instar des deux personnalités précédentes, Amanda Lear avoue sans concession être payée pour passer à la télévision. "C'est un métier. Je vais me lever tôt, me maquiller, donner mon temps, être drôle, jouer un rôle… C'est un travail, comme chauffeur de taxi ou caissière. Et comme tout travail mérite salaire, je pense que c'est normal qu'on nous paye", a déclaré la star sur RTL en 2018.

Selon le type d’émission, en première ou seconde partie de soirée, et son barème de tarifs qu’elle garde soigneusement pour elle, la chanteuse et animatrice assume ses exigences face aux appels de certaines productions. "Vous n'avez pas de budget, pourquoi vous m'appelez, moi ? Appelez Danièle Gilbert", lâche-t-elle à certains producteurs qui n’auraient pas les moyens de la payer. Pour Amanda Lear, "ce n'est pas un tabou", avant d’étayer son propos avec franchise. "Il faut bien que je paye mon épicier. Je ne vais pas le payer avec un autographe".