© Capture d'écran/Kiabi
La marque de vêtements Kiabi est au cœur d'une vive polémique au sujet d'un article vendu sur son site : un déguisement d'homme préhistorique vendu comme un costume traditionnel zoulou.

Coup de massue pour Kiabi. Depuis plusieurs jours, la marque de vêtements "à petit prix" fait l’objet de vives critiques sur les réseaux sociaux. En cause ? Un amalgame douteux commis dans la description d’un des articles vendus sur son site Internet. Celle-ci, en guise de description d’un déguisement d’homme et de femme préhistoriques,  a préféré l’appeler "zoulou".

Ayant probablement misé sur le trait comique rattaché au terme, la description ("La préhistoire est une époque lointaine, mais si vous aimez l’ambiance décalée, ce déguisement de zoulou est fait pour vous !") semble elle aussi indiquer un amalgame malencontreux avec le peuple zoulou. Ce dernier a néanmoins déclenché les foudres des internautes, dont les innombrables commentaires et publications font d’état d’un flagrant délit de racisme évident. Tant sur Twitter que sur Facebook, les critiques à l’encontre du choix de la marque ont fusé. Une internaute a même, ironiquement, remanié le slogan de la firme : "Kiabi, la mode à parti-pris… raciste."

Kiabi s’excuse

Tentant de désamorcer la polémique, Kiabi a communiqué plusieurs fois au sujet de l’affaire. Déclarant le 17 février dernier avoir "conscience de la maladresse réalisée dans cette présentation", celle-ci a affirmé « apporter la modification sur ce commentaire maladroit et inapproprié". Elle s’est par ailleurs excusée du temps de mise-à-jour de la publication, qui "met juste un peu de temps à être effective en ligne". Elle a par ailleurs invoqué "un simple esprit ludique sans amalgame, ni malice", reconnaissant la préhistoire comme "bien antérieure à l’existence du peuple zoulou dans l’actuelle Afrique du Sud". La marque invoque par ailleurs une simple recherche de divertissement "avec des déguisements", formulant une demande simple à ses fans : "Ne divisons pas, ne créons pas de débat ambigu là où il n’y en a pas." Enfin, en réponse à un article de La 1 ère, la firme s’est avoué "sincèrement désolée que ce déguisement puisse heurter la sensibilité de la communauté africaine." Les photos des modèles maquillés intégralement, quant à elles, ne seront plus présentes sur le site.