Alain Bernard : la mère du champion de natation victime d'une opération interdite en Franceabacapress
Invité le 22 février dernier sur Franceinfo, le champion de natation Alain Bernard s'est confié sur l'état de santé préoccupante de sa mère. Il y a cinq ans, cette dernière aurait été victime d'une opération chirurgicale interdite en France. Explications.

Alain Bernard : ses confidences étonnantes sur la santé de sa mère

Le 22 février dernier, le champion de natation Alain Bernard s'est confié sur la santé de sa mère au micro de Franceinfo. Éliane Bernard souffrirait depuis près de cinq ans de douleurs chroniques à la suite d'une opération chirurgicale. "Cela a engendré des séquelles assez lourdes", avait-il confié et d'ajouter : "avec des douleurs récurrentes. Ça arrive le jour, ça arrive la nuit. Ça arrive lorsqu'elle est assise ou allongée en marchant".

Il y a cinq ans, sa mère aurait subi une opération appelée cimentoplastie discale. Une qui aurait été faite sans le consentement de la patiente et qui est interdite en France. "Le ciment est censé consolider le disque", a-t-il expliqué le 24 février dernier dans l'émission C à vous sur France 5 et de poursuivre : "Elle a dû se faire réopérer quelques mois plus tard pour se faire enlever des grains de ciment qui se baladaient dans sa colonne vertébrale". Plusieurs patients auraient été victimes de ce même chirurgien de Gap.

Une enquête préliminaire ouverte

D'après le Parisien, neuf personnes auraient porté plainte et une enquête préliminaire aurait été ouverte par le procureur de Gap. De son côté, le sportif tente de rassembler un maximum de témoignage afin de les fournir au collectif des "victimes de la cimentoplastie discale". "Cette procédure n'en est qu'au début. Aujourd'hui, j'ai envie d'être un peu le porte-parole de ce collectif qui se crée pour lancer ce message et inviter tous les patients et patientes lésés à se rapprocher de nous, dans ce collectif, pour porter une action en justice", a-t-il expliqué.

En décembre 2020, le chirurgien, qui a été suspendu pour une durée de six mois, a affirmé au Dauphiné Libéré avoir "tout fait dans les règles". "J’ai tout fait dans les règles. La technique n’est peut-être pas validée en France mais elle n’est pas illicite, ni illégale"