Agression de Bernard Tapie : un objet oublié par les cambrioleurs pourrait aider les enquêteurs AFP

C'est un oubli qui pourrait permettre de retrouver la trace des agresseurs. Selon Le Parisien, lors du violent home-jacking perpétré dans la résidence secondaire de Bernard Tapie et son épouse dans la nuit du samedi 3 au dimanche 4 avril, un gant aurait été retrouvé sur place. Comme le rapporte le quotidien, il est environ minuit et demi quand quatre personnes encagoulées et gantées pénètrent dans la propriété de Combs-la-Ville de Bernard Tapie, en Seine-et-Marne. Ils auraient escalé une verrière afin d'atteindre la fenêtre de la seule chambre ne possédant pas d'alarme, selon les propos de Stéphane Tapie ce lundi 5 avril sur le plateau de TPMP.

Bernard Tapie et son épouse dominique dormaient quand "ils sont réveillés par des lampes torches dans la figure", selon un proche de l'affaire. Le couple est alors violemment battu et ligoté à leur lit. Selon Stéphane Tapie, sa belle-mère aurait été frappée et "traînée" par les cheveux par les ravisseurs qui étaient à la recherche d'un coffre. Bernard Tapie aurait quant à lui reçu un coup de matraque à l'arrière de la tête et des coups au visage. L'ancien président de l'OM, très affaibli par un double cancer de l'estomac et de l'œsophage, n'a pourtant pas souhaité être emmené à l'hôpital. Son épouse y a quant à elle été transportée. Laurent Tapie a dévoilé les images choquantes des visages tuméfiés de ses parents sur le plateau de Cnews ce lundi 5 avril. Si le montant du préjudice n'est pas encore connu, les voyous ont dérobé une montre Rolex, des bijoux et de l'argent liquide.

Des traces ADN pourraient-elles être retrouvées ?

Le fils de Bernard Tapie a ainsi expliqué combien les malfaiteurs semblaient organisés et professionnels. "Ils savaient beaucoup de choses, c'était des gens qui étaient très organisés. Dans la façon dont ils sont rentrés dans la maison, ils semblaient être renseignés. Ils sont rentrés par la chambre de ma sœur, qui est la seule à ne pas être reliée à une alarme", a-t-il notamment expliqué. La juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Paris a été saisie de l'affaire. Les enquêteurs de la police judiciaire de Versailles, à qui les investigations ont été confiées, pourront peut-être trouver des indices, comme des traces ADN, grâce au gant laissé sur les lieux. Les investigations vont être compliquées puisqu'il n'y a aucune image de vidéosurveillance sur lesquelles s'appuyer.