À quelques jours de Noël, les arnaques aux colis se multiplient. Récemment, c'est l'enseigne Mondial Relay qui est victime du phénomène. On vous explique.
La deuxième vague est bel et bien là. Ce n’est plus une question de jours, de mois ou de semaines : elle déferle actuellement sur la France. A l’heure actuelle, personne ne sait combien de temps elle durera ni quelle sera son intensité dans l'Hexagone. Sera-t-elle plus forte que la première vague au printemps dernier ? Certains scientifiques craignent le pire. D’après les derniers chiffres de Santé Publique France, 20 468 nouvelles contaminations ont été confirmées en 24 heures et 163 malades sont décédés. Il y a actuellement 1493 personnes en réanimation et 1 829 clusters sont toujours en cours d’investigation.
Reconfinement : la date butoir
La situation est désormais critique sur l’ensemble du territoire puisque 91 départements ont été classés en vulnérabilité élevée. Seulement 10 sont en vulnérabilité modérée et plus aucun en situation "limitée". On le sait, le gouvernement de Jean Castex veut éviter à tout prix un reconfinement généralisé des Français. Mettre une nouvelle fois sous cloche l’ensemble du pays serait compliqué économiquement et socialement, sans compter que les Français pourraient avoir des difficultés à l’accepter une seconde fois.
Le couvre-feu semble donc être la dernière carte que le gouvernement a dans son jeu avant un éventuel reconfinement, qu’il soit local ou général. Pourtant, en Europe, certains pays ont pris leur décision et décidé de restreindre les déplacements de leurs habitants. L’Irlande vient de reconfiner sa population pour six semaines, tout comme le Pays de Galles qui étale la mesure sur deux semaines. Si les règles se veulent un peu plus souples qu’au printemps dernier, l’objectif est le même. Il faut dire que les pays européens ont une date en ligne de mire, le 25 décembre.
Reconfinement pour Noël : la mesure s'étend en Europe
Noël est dans 65 jours. Une éternité pour certains, un claquement de doigts pour d’autres. Si les Français ont été compréhensifs au printemps dernier, acceptant de ne plus voir leur famille et leurs amis pendant deux mois, ils pourraient l’être beaucoup moins au moment des fêtes de fin d’année. Le 24 et le 25 décembre sont des moments privilégiés et on voit mal le gouvernement de Jean Castex priver les Français de leur Noël. Pourtant, pour s’assurer que Noël puisse se dérouler de la meilleure manière les décisions se prennent… Dès maintenant.
Le Premier ministre irlandais Michael Martin a confirmé sa volonté de préserver la période de fin décembre, déclarant au moment du reconfinement : "Si nous unissons nos efforts pendant les six prochaines semaines, nous aurons l’occasion de célébrer Noël correctement". En Allemagne, Angela Merkel a demandé d’ores et déjà un effort à ses concitoyens, les invitant à limiter au maximum leurs interactions sociales. "Ce que sera l’hiver, ce que sera notre Noël, sera décidé dans les jours et les semaines qui viennent", a déclaré la chancelière, citée par franceinfo. Pourrons-nous être confinés dans les prochaines semaines pour sauver Noël ?
Reconfinement pour Noël : la France dit non
Un reconfinement pour sauver les fêtes de fin d’année ? Cette solution a été proposée par les économistes Esther Duflo et Abhijit Banerjee fin septembre, dans une tribune publiée par Le Monde. Ils demandaient notamment de "décréter un confinement dans tout le territoire pour la période de l’Avant, disons du 1er au 20 décembre, en demandant aux familles et rester chez elles et de ne pas anticiper les vacances en se précipitant chez les grands-parents". Selon eux, elle permettrait de limiter les contaminations dans les familles et particulièrement celles des personnes âgées.
Pour Olivier Véran, il n’en est pas question. Invité sur RTL à la fin du mois de septembre, le ministre de la Santé a affirmé qu’"aller anticiper un confinement de trois semaines me semble de l’ordre de la prédiction". "Je ne me projette pas à deux mois pour faire des plans sur la comète, je me projette au jour le jour avec mes batteries de chiffres", a-t-il ajouté à la radio.