Disparition de Delphine Jubillar : l'avocat de son mari dénonce des comparaisons "insupportables" avec l'affaire DavalAFP
Me Jean-Baptiste Alary, l'avocat du mari de l'infirmière de 33 ans disparue il y a 15 jours en pleine nuit, juge que "le calendrier est malheureux" car les faits interviennent un mois après la fin du procès de Jonathann Daval.

Le parallèle fait avec l'affaire Daval révolte l'avocat du mari de Delphine Jubillar. Pour l'avocat de Cédric Jubillar, "le calendrier est malheureux". En effet, la disparition de la femme de son client intervient un mois après la fin du procès de Jonathann Daval, condamné à 25 ans de prison pour avoir tué son épouse. Deux semaines après l'inquiétante disparition de Delphine Jubillar, Me Jean-Baptiste Alary s'indigne contre des comparaisons qu'il juge "hâtives et insupportables".

"C’est le calendrier qui est malheureux"

"Il faut arrêter… Si l’on n’avait jugé le dossier Daval que dans deux mois, personne ne ferait le rapprochement. C’est le calendrier qui est malheureux et les comparaisons hâtives et insupportables", a en effet assuré l'avocat dans La Dépêche du Midi ce mardi 29 décembre. Me Alary souhaite que l'opinion, comme les journalistes, tentent de "ne pas tomber dans les travers d’un dossier avec lequel on fait un peu trop le rapprochement aujourd’hui".

Certains journalistes trouvent des similitudes dans la disparition inexpliquée de cette infirmière de 33 ans dans la nuit du 15 au 16 décembre, et celle d'Alexia Daval. Le mari est une nouvelle pointé du doigt car une procédure de divorce était en cours entre les deux époux et que la thèse d'une fuite en pleine nuit de la jeune femme sans ses deux enfants appraît peu probable selon certains témoins. Une voisine a notamment confié au Parisien qu'elle ne "serait jamais partie sans ses enfants", car elle était "trop proche d'eux". Delphine Jubillar et son compagnon Cédric sont en effet les parents d'un petit garçon prénommé Louis, âgé de 6 ans, et d'une petite fille de 18 mois

Pour autant, l'avocat du mari ne veut pas qu'on considère son client comme le coupable idéal, et tente d'expliquer combien sa position est difficile. "Je me mets à sa place. La grêle lui est tombée dessus. La presse est partout, son nom est étalé sur BFM et compagnie… Il se demande ce qu’il doit faire, s’il doit parler, ne pas parler", a-t-il confié à La Dépêche. Cédric Jubillar assure qu'il ne "comprend pas pourquoi (sa femme) est partie" et que malgré leur séparation en cours "cela se passait très bien".