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Un épisode dont on se souvient toute sa vie.L’affaire Elisa Pilarski a été abondamment commentée sur les réseaux sociaux et pas seulement entre les anti et les pro chasse à courre. Parmi les amoureux des animaux, beaucoup n’oublient pas que nos amis à quatre pattes peuvent aussi être imprévisible et qu’il faut toujours rester sur ses gardes, car il n’est jamais évident de prédire leur réaction. De nombreux lecteurs de Planet nous ont écrit ces derniers mois pour réagir à la mort de cette jeune femme de 29 ans, parfois pour nous raconter leurs expériences, bonnes et moins bonnes, avec des chiens qu’ils connaissaient pourtant bien.
Attaquée par le chien de ses parents : "Quand on ne le connaissait pas, il faisait peur"
Parmi eux, celui de Lucie [le prénom a été changé, NDLR], qui nous a écrit pour nous faire part de son expérience personnelle avec le chien de ses parents. Alors qu’elle connaissait l’animal depuis qu’il était tout petit et qu’elle le voyait régulièrement au domicile de ses proches, elle a subitement été attaquée, il y a une dizaine d'années, par ce croisé entre un Doberman et un Bas-Rouge. "Un chien très grand, très gros", se souvient la retraitée auprès de notre rédaction, précisant : "Quand on le voyait et qu’on ne le connaissait pas, il faisait peur. C’est aussi pour cela que mes parents n’ont jamais eu de cambriolage !".
Lucie n’a jamais eu de problème avec le chien de ses parents, malgré sa taille ou son gabarit, qui pouvaient en impressionner beaucoup lorsqu’ils passaient la porte. Pourtant, il y a dix ans, cet animal en qui elle avait toute confiance s’est subitement retourné contre elle et ses parents, sans raison. Elle raconte à Planet cet épisode qui lui est revenu en tête en lisant des articles sur la mort d’Elisa Pilarski.
Attaquée par le chien de ses parents : "Il m’a mordu le bras mais c’est la gorge qu’il visait"
Il y a dix ans, Lucie passe ses vacances chez ses parents en Guadeloupe, comme à son habitude. Elle raconte à Planet comment ces derniers "s’occupaient très bien de leur chien", se souvient d’un animal "aimant, gentil, adorable" et surtout qui la connaissait, puisqu’ils partaient souvent en balade ensemble. "Un jour on était parti très tôt le matin, vers cinq heures et on est rentré vers minuit-une heure du matin", explique Lucie, précisant donc que le chien "était resté seul toute la journée, avec bien sûr de quoi manger".
C’est au moment où ils franchissent la porte que les événements s’enchaînent pour Lucie et ses parents : "Quand on est rentré c’est moi qu’il a d’abord agressée puis il s’est retourné contre son maître, qui était mon père. Après ça, il s’est calmé". "Comme je pratiquais le karaté à l’époque j’ai instinctivement levé le bras car c’est ce qu’on vous apprend – à protéger votre gorge avant tout – donc il a mordu dans le bras mais c’est la gorge qu’il visait", raconte la sexagénaire auprès de Planet. Son père a eu les mêmes blessures au bras.
Tout de suite après l’attaque, Lucie et sa famille sont allées chez le médecin et chez le vétérinaire pour faire ausculter le chien. Avait-il mal quelque part pour agir comme il l’a fait ? Comment expliquer ce revirement soudain ? "En voyant nos blessures le vétérinaire nous a dit ‘C’est vraiment un fauve qui vous a attaqués’. Le médecin m’a dit que si je n’avais pas levé le bras j’y serais passée". Quelle explication le vétérinaire leur a-t-il donnée pour justifier le comportement de ce chien qu’ils connaissaient et aimaient tant ?
Attaquée par le chien de ses parents : "Le chien a ensuite attaqué des chevaux"
"Peut-être que le chien était devenu fou, peut-être qu’il avait un début de folie". C’est l’explication donnée à Lucie et ses parents par le vétérinaire qui a ausculté leur chien. "Il nous a expliqué que les Dobermans avaient souvent ce problème, mais pour nous c’était la première fois qu’il se montrait agressif", ajoute-t-elle auprès de Planet. Impossible pour les parents de la sexagénaire de garder leur chien auprès d’eux après cet incident, ils l’ont donc donné à un cousin de Lucie, qui possédait des chevaux. Seulement, une fois dans sa nouvelle maison "le chien a attaqué les chevaux, donc il a été euthanasié".
Dix ans plus tard, Lucie n’a bien sûr rien oublié de cet épisode, qui lui a été douloureusement rappelé par l’affaire Elisa Pilarski. "Un chien peut se trouver agressif pour X raisons, même s’il est aimé par ses maîtres et qu’il les aime", conclut-elle. Dans ce dossier, Curtis – le chien du compagnon de la victime – a été désigné comme "l’unique" responsable des morsures ayant tué la jeune femme. L’avocat du compagnon compte demander une contre-expertise et son client entend "démonter" point par point les rapports fournis par les experts. Selon lui, son chien est innocent.