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Invité ce 8 février sur le plateau de BFMTV, le ministre de la Transition écologique a répondu avec émotion aux accusations dont il fait l'objet.

"On a touché là où ça me fait mal. Ma femme et mes enfants sont en pleurs. Là, on a franchi la ligne. Là, j’ai la rage." D'ordinaire très discret sur sa vie personnelle, Nicolas Hulot a donc, une fois n'est pas coutume, évoqué la souffrance de sa famille. Après avoir fermement dénoncé ce qu'il considère comme étant des affaires "ignominieuses", le ministre a voulu prendre la parole et défendre son honneur ainsi que sa famille. 

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Une enquête de L’Ebdo à venir

Pour Nicolas Hulot, ces accusations ne sont qu’"histoires et rumeurs". Mais quels sont les dessous de ces accusations ? C’est la question que s’est posé le nouveau magazine papier L’Ebdo, qui publiera ce vendredi un reportage à ce sujet. Entre "harcèlement d’une ancienne salariée de la Fondation Hulot" et "acte sous contrainte", L’Ebdo a recueilli un témoignage clé. Celui d'une femme, dont l'identité n'a pas été révélée à sa demande, qui accuse le ministre d'acte sous contrainte en 1997, mais n'a porté plainte qu'en 2008. Après coup, celle-ci a finalement été classée sans suite. 

Une démission à la clé ?

Invité sur BFMTV pour répondre aux questions de Jean-Jacques Bourdin, le ministre a donc fait part de son indignation : "Y’en a marre. A un moment il faut passer à autre chose. C’est un cauchemar. Je suis solide, ma famille est solide, mais ma famille est ce qu’il y a de plus important pour moi". "Vous avez pensé à démissionner ?" a répliqué le journaliste. Réponse de l'intéressé : "Je n’y ai pas pensé. C’est ma famille qui prime, c’est sa résistance qui prime, et c’est ça qui guidera ma décision, mes choix."

Mise au courant, l'Elysée n'a pas hésité à apporter son entier soutien au ministre et précise qu’il existe "une jurisprudence clairement établie par le Premier ministre […] qui est que tant qu’il n’y a pas de mise en examen, il n’y a pas de raison qu’une démission soit évoquée."

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