Patrick Poivre d'Arvor accusé de viols : le soutien discret d'Anne-Sophie Lapix Abacapress / Gorassini-Nebingerabacapress
Si la présentatrice du 20 heures de France 2 a jugé essentiel que "les femmes puissent prendre la parole", concernant Patrick Poivre d'Arvor, elle s'est contentée de "renvoyer aux propos de Claire Chazal". Elle avait elle-même assuré que le journaliste n'était "ni dans la violence ni dans la force".

Anne-Sophie Lapix a très brièvement donné son opinion sur le scandale PPDA. Aujourd'hui à la tête du JT du soir sur France 2, la journaliste a longtemps travaillé à TF1 où elle a côtoyé Patrick Poivre-d'Arvor pendant plusieurs années. Interrogée par Le Parisien ce dimanche 7 mars au sujet des accusations de viol dont PPDA fait l'objet après la plainte de Florence Porcel, Anne-Sophie Lapix a livré son sentiment de manière aussi claire que concise. "Il est essentiel que les femmes qui se sentent victimes puissent prendre la parole et être écoutées", a assuré en préambule la journaliste de 48 ans, avant d'ajouter : "Concernant PPDA, je vous renvoie aux propos de Claire Chazal".

"Il n’est en rien ni dans la violence ni dans la force"

Une manière discrète d'apporter son soutien à l'ancien présentateur du 20 heures. Pour rappel, invitée de France Inter ce jeudi 4 mars, la journaliste et ancienne compagne de Patrick Poivre d'Arvor avait reconnu le "côté séducteur" de PPDA, mais avait nié qu'il puisse être violent avec les femmes. "Concernant Patrick, que je connais bien, je peux dire je peux même l'assurer, que bien qu’étant séducteur, aimant bien sûr conquérir et même disons-le, multiplier les conquêtes féminines, il n’est en rien ni dans la violence ni dans la force", avait assuré celle avec qui elle a eu un fils appelé François.

Face aux rumeurs, Claire Chazal avait même assuré qu'à TF1, "jamais rien n'a été évoqué, ni même imaginé", confiant que "son bureau était au coeur de la rédaction et où chacun avait accès". Une version corroborée par Jean-Pierre Pernaut sur le plateau des Grandes Gueules de RMC ce mardi 2 mars. L'ancien présentateur du JT de 13 heures s'est montré solidaire de son ancien collègue en assurant qu'il trouve "lamentable que ce genre d'affaires sorte dans la presse".

Pour Jean-Pierre Pernaut, il n'y a jamais eu de conseils donnés aux stagiaires, leur recommandant de ne jamais "être seules dans l'ascenseur avec PPDA". "Alors ça c'est un mensonge, et je peux vous le dire parce que d'abord Le Parisien cite des journalistes de TF1, il n'y en a plus qui ont pas connu cette époque, ou pratiquement pas, c'est un mensonge total. L'ascenseur ce n'est pas avec PPDA, c'était avec un autre, et c'était un homme politique", s'est insurgé le journaliste de 70 ans.