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Après les perles du baccalauréat, celles des annonces sur internet ou des réseaux sociaux, les éditions Larousse mettront en vente "Les perles des services publics" à partir du 21 janvier.  Ainsi, l'éditieur a pris le soin de sélectionner les plus beaux échanges entre l'administration et les particuliers. Attention, ce contenu n'est pas une farce.

© abacapressVine, 9Gag et autres Tumblr n'ont qu'à bien se tenir, les éditions Larousse ont lâché "les perles des services publics" dans l'arène. Dans ce florilège d'échange entre les usagers et les services publics, le lecteur aura le plaisir de constater que les services publics semblent conserver leur solide réputation, quelques fois inefficaces, plus ou moins feignants et à côté de la plaque. Il remarquera également que les énervements, les accords à "l'unisson" ou les demandes étranges sont les catégories gagnantes des particuliers. En somme, il faut le prendre au second degré.

Dans ce recueil de perles, les particuliers ne sont pas mauvais. Pour aborder un problème, certains d'entre eux ont les idées bien placées. Elles passent par des interrogations aussi absurdes qu'existentielles. La preuve. "Je m'interroge au sujet de mon assurance-vie : ai-je interêt à décéder tout de suite ou dois-je attendre l'âge de la retraite ?". D'autres semblent tout simplement perdus : "Veuillez me faire connaître la marche à suivre pour une naissance".

En outre, il y a les usagers qui tentent les arrangements à l'amiable : "Monsieur l'encaisseur, ça m'est impossible de payer maintenant. Faites-moi des delais. Si vous êtes gentil avec moi, je serais gentille avec vous". Mais certains préfèrent utiliser la carte des sentiments : "Je vous demanderais de ne tenir aucun compte du constat à l'amiable. Vous comprendrez en effet que je fus brusquement pris d'une émotion subite : arrière défoncé, présence de la police, choc psychologique, tout concourait à ce que je mette des croix au hasard".

Bien évidemment, il ne faudrait pas oublier le groupe des énervés. "Vous aux impôts vous connaissez que les chiffres mais pas les sentiments distingués". Ou encore : "Vous me dites que d'après le Code Civil, je suis responsable des bêtises de mes enfants. Si c'est vrai, les personnes qui ont écrit cela ne doivent pas avoir comme moi, neuf enfants à surveiller."

D'un autre côté, les services publics en tiennent une couche : "Nous vous rappelons que la TVA n'est pas un impôt mais une taxe, ce qui est tout à fait différent". "Le contrôleur s'est aperçu que vos costumes, déclarés comme frais professionnels, étaient de taille toute petite, c'est à dire pour un enfant de 8 ans".

Dans la grande famille du service public, il faut demander celle qui renforce les clichés : "A cause de la période des fêtes, nos services seront fermés du 1er janvier au 31 décembre." Les mythiques "Merci de joindre une photocopie de voss enfants" ou "Nos bureaux resteront exceptionnellement ouverts jusqu'à l'heure de fermeture " n'arrangent pas la situation. Ce cocktail d'échange humoristique est garantie  à "100% véridique" par les éditions Larousse.

Toujours dans le registre de l'humour, voici "la maison qui rend fou", représentation de l'administration dans le dessin animé Les 12 travaux d'Astérix