Avez-vous encore l'âge pour un PER ?Istock
En 2019, la loi PACTE a permi aux épargnants l'ouverture d'un nouveau PER, incomparable à ceux qu'ils avaient pu connaître par le passé. Cependant, la rentabilité de ce placement dépend parfois de l'âge… Ce qu'il faut savoir.
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Qui n’a pas entendu parler du Plan d’épargne retraite (PER) nouvelle génération ? Ce nouveau produit d’épargne a été introduit en France en 2019 et est depuis décrit comme un excellent atout pour diversifier son capital. Il présente aussi d’incroyables intérêts sur le volet successoral, pour quiconque s’avère assez riche pour en profiter ;  ainsi que l’a d’ores et déjà expliqué Planet. Ses atouts, c’est indéniable, sont nombreux. Parmi les plus connus figurent les modalités de sortie, puisqu’il est possible d’opter pour le capital comme pour la rente, mais aussi sa totale portabilité depuis les anciens contrats (PERP, Madelin ou PREFON pour n’en citer que quelques-uns).

En outre, rappelle le site spécialisé en Gestion de patrimoine, il offre aussi la possibilité de désigner un ou plusieurs bénéficiaires au moment du décès, comme de profiter - un temps, au moins - d’une fiscalité particulièrement avantageuse. Ne perdons pas de vue, en effet, que les versements volontaires sont déduits des impôts dans la limite légale et que les gains produits durant la vie du contrat ne font l’objet d’aucune taxe ! De quoi séduire plus d’un épargnant, spécifiquement celles et ceux qui sauraient se souvenir de toutes les options de personnalisation de la gestion du PER… Seulement, sots seraient celles et ceux qui croient ce produit adapté à tous les âges.

Avez-vous encore l’âge pour un PER ?

Rappelons d’abord que le PER est un contrat visant à la préparation de la retraite : il est donc, sauf cas très spécifiques, bloqué jusqu’à la cessation d’activité. En outre, il n’est pas nécessairement le produit le plus intéressant s’il est maintenu jusque très tard. Conserver son PER passé 70 ans n’est pas optimal ; en termes de fiscalité sur les successions. Sauf à léguer le contrat sans y avoir touché au moment de sa mort…

Il est également important de rappeler qu’ouvrir un PER trop tôt pourrait s’avérer sous-performant. Quelques conseils.

Après quel âge faut-il ouvrir un PER ?

Il ne faut donc pas conserver un PER après 70 ans, sauf à avoir bon espoir de ne pas le casser du tout avant son décès. Mais après quel âge s’avère-t-il utile d’opter pour ce produit plutôt que pour un autre ? D’après le quotidien spécialisé Le Revenu, il peut être utile aux actifs d’attendre un peu avant de se lancer tête baissée vers le plan d’épargne retraite.

Ainsi, il est préférable à 40 ans d’opter pour un PEA ou pour l’Assurance-vie, qui font tous deux preuve de davantage de souplesse. D’autant plus qu’il vaut mieux profiter de cette période pour diversifier son portefeuille, affirment nos confrères…

Ne vous penchez donc vers le PER qu’à compter de 50 ou de 55 ans !

PER : pourquoi faut-il attendre si longtemps ?

A partir de 50 ans, rappelle Le Revenu, les revenus professionnels des travailleurs atteignent généralement un plafond. C’est donc à ce moment-là que la défiscalisation apparaît logique. C’est d’autant plus important que, dans le cas du PER, la tranche d’imposition dicte le montant total défiscalisé.

En outre, à 50 ans, il reste encore suffisamment de temps pour préparer sa retraite… Sous réserve d’alimenter régulièrement son PER. Compte tenu du mécanisme d'intérêt, c’est largement suffisant pour gagner gros.