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Avec "Merci pour ce moment", Valérie Trierweiler a jeté un véritable pavé dans la mare. Et pour préserver l'effet bombe de son livre, l'ex-Première dame n'a rien laissé au hasard.

En quatre jours, Merci pour ce moment s’est vendu à près de 145 000 exemplaires, s’offrant ainsi le "meilleur démarrage de l’année". Un succès bien évidemment dû au contenu qu’il renferme et dans lequel son auteure déballe les neufs années qu’elle a passées avec le président socialiste, mais également à la manière dont le secret de ce livre a été gardé jusqu’à la veille de sa sortie en librairies.

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Le manuscrit écrit sur un ordinateur non connecté à InternetEn effet, cet ouvrage édité chez Les Arènes et qui devait initialement s’intitulé L’illégitime a été écrit dans le plus grand secret. Seules quelques personnes ont été mises dans la confidence de ce projet entamé très peu de temps après que François Hollande a officiellement annoncé sa rupture avec Valérie Trierweiler. L’ex-Première dame l’a donc intégralement écrit sur "un ordinateur non connecté à Internet pour des raisons de sécurité" et envoyait ensuite "régulièrement par clé USB quelques dizaines de feuillets à Laurent Beccaria", son éditeur,  rapporte Le Point. Pour doubler leur "système de sécurité", ce dernier branchait lui aussi ses clés sur un ordinateur non connecté à Internet. C’est par ailleurs lui qui s’est chargé de faire la mise en page. Et seuls deux jeunes correctrices ont été recrutées.

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Les 200 000 exemplaires imprimés en AllemagneUne fois écrit, le livre a été imprimé outre-Rhin. Une fois les 200 000 impressions terminées, il a donc fallu acheminer tous les exemplaires en France. Et là, l’éditeur et l’auteure ont eu des sueurs froides. "Le transporteur polonais qui amenait les livres à Paris, d'où ils devaient être répartis dans 650 libraires" a pris du retard, relate l’hebdomadaire. Si bien que Laurent Beccaria imaginait déjà toute la marchandise retenue par la police à la frontière. Heureusement pour eux, la cargaison est finalement arrivée à bon port avec "plus de quatre heures de retard" et la "bombe" de Valérie Trierweilera pu exploser comme prévu le lendemain.

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Des passages modifiés pour éviter un procès en diffamation ?Enfin, seules deux personnes étaient autorisées à interrompre la préparation de ce livre : Valérie Trierweiler et Patrick de Saint-Exupéry, "ami et complice de Beccaria dans la création du magazine XXI", indique Le Point. Ce dernier se serait d’ailleurs montré quelque peu sceptique la première fois qu’il a consulté le manuscrit, précise le magazine. Aussi, il aurait demandé quelques corrections avant de donner son accord pour ce livre. "Sans elles, l’ouvrage risquait la diffamation", note Le Point.

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