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Ce lundi 16 juin, les bacheliers de France avaient à peine entamé la première épreuve menant au diplôme que déjà, une journaliste du Monde annonçait les fuites de sujets de philosophie. Le Ministère de l'Education a donc été contraint de demander l'ouverture d'une enquête.

Avant que le premier élève ne soit autorisé à rendre sa copie, les sujets du baccalauréat sont, eux, condamnés à ne pas sortir des salles. Impossible normalement de déroger à la règle. Mais alors que ce lundi matin débutait la première étape vers le diplôme, les sujets de l'épreuve de philosophie n'auraient pas été inconnus des élèves. C'est la journaliste du Monde, Maryline Baumard, spécialisée dans l'éducation, qui a indiqué sur Twitter que, dès dimanche soir, les sujets avaient fuité.

Une enquête à été ouverte

Benoit Hamon, ministre de l'Education, a indiqué avoir saisi la gendarmerie. "Il a pu y avoir (...) la divulgation, après 8 heures, sur un ou deux comptes Twitter des sujets, mais nous sommes là dans une situation qui a été parfaitement maîtrisée", a par ailleurs déclaré, dans Le Point, le ministre minimisant l'incident.Les fuites arrivées un peu avant 9 heures ce matin ont été avérées mais ne concerneraient que très peu d'élèves, révèle le Monde. En effet, sur les 269 retardataires à l'épreuve seul un élève n'a pas été admis à passer la première partie de son examen.Grâce au compte officiel du Ministère de l'Education, les utilisateurs incriminés ont été rappelés à l'ordre sur ce qu'ils risquaient (9000 euros d'amendes et 3 ans d'emprisonnement) et les tweets visés ont depuis disparus de la Twitosphère.

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