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Récemment nommée vice-présidente de la Banque publique d'investissement, Ségolène Royal a commis lundi soir une bourde en voulant se démarquer. Découvrez ce qu'elle a fait.
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Elle marque son territoire. Fraîchement nommée à la vice-présidence de la Banque publique d’investissement (BPI), Ségolène n’a pas attendu longtemps avant de commettre un impair. Lundi soir, alors qu’avait lieu le deuxième conseil d’administration de cette entité, celle qui briguait l’Elysée en 2007 voulu s’imposer… à sa manière. La Tribune rapporte en effet que la présidente de la région Poitou-Charentes "aurait quitté précocement une réunion de ce conseil afin de donner une conférence de presse". Un véritable pied de nez à Nicolas Dufourcq, le directeur général de la banque avec qui elle entretient des relations quelque peu tendues. Ainsi, pendant que ce dernier s’exprimait au micro, Ségolène Royal se serait éclipsée pour donner son propre point presse. Elle aurait ainsi pris le pas sur la conférence de presse programmée par l’ensemble de son équipe deux heures plus tard.


Ségolène Royal critique le "grave dérapage" de Nicolas Dufourcq

Malmenée depuis sa défaite à l’élection présidentielle de 2007, Ségolène Royal a bien l’intention de ne pas se laisser faire. Et si certains ont vu sa nomination à la vice-présidence de la BPI comme un lot de consolation, l’ancienne compagne du président François Hollande entend bien occuper pleinement ses nouvelles fonctions et ce, malgré les tensions qu’il peu y avoir entre elle et Nicolas Dufourcq. Ainsi, alors le directeur général de la BPI a déclaré mercredi dernier qu’un "sauvetage de la raffinerie Petroplus ou des hauts-fourneaux de Florange, en Moselle, ne représenterait pas un bon business" pour la banque, la présidente du Poitou-Charente a ensuite vivement critiqué ces propos. Deux jours plus tard, elle a en effet qualifié ces déclarations de "graves dérapages" qui "n’ont aucune raison d’être et ne se reproduiront pas".