D’après une enquête du magasine Auto Plus, un tiers des ralentisseurs construits sur les routes françaises seraient non conformes. Certains seraient même considérés comme dangereux.
© Installés pour faire baisser la vitesse dans les zones à risques, certains ralentisseurs sont de vrais dangers. Non signalés ou pas construits en dépit de la norme, une enquête du magazine Auto Plus démontre que certains dos-d’âne sont illégaux.
Selon le décret de 1994 qui régit l’installation des ralentisseurs, un dos-d’âne ne doit pas excéder une hauteur de 10 centimètres et ne peut être construit que dans des zones limitées à 30 km/h. Equipé d’un télémètre laser, d’un niveau et d’une réglette, un journaliste de l’hebdomadaire Auto Plus est allé scruter 300 ralentisseurs dans 23 communes de France. Le résultat laisse bouche bée : un dos-d’âne sur trois ne respecte pas la norme.
50 ralentisseurs pour 58 habitants !
Parmi les ralentisseurs examinés par Auto Plus, 32% d’entre eux sont mal ou pas signalés du tout, 22% installés au mauvais endroit et 18% sont jugés trop hauts, trop raides ou trop courts. L’un des dos-d’âne passé au crible a même été mesuré à 17 cm de hauteur alors que la réglementation en prévoit 10.
A la vue des élections municipales de 2014, Auto Plus propose pétitions et mobilisations pour imposer à l’Etat une refonte des dos-d’âne dont la conformité laisse à désirer.
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