Saisie d’un livre par la justice : un seul cas emblématiqueabacapress
DSK avait demandé à la justice la saisie du livre de Marcela Iacub. Une requête qui n'a pas abouti et est rarement accordée par les tribunaux. On ne trouve dans les tablettes de la justice qu'un exemple emblématique qui remonte à 1996.

© abacapressSi Dominique Strauss-Kahan s’est vu accorder l’insertion d’un encart sur chacun des exemplaires de Belle et Bête, le livre écrit par Marcela Iacub où la chroniqueuse raconte leur aventure, il n’a en revanche pas obtenu la saisie du livre. Cette mesure qui vise à empêcher un ouvrage de paraître est en effet très rarement accordée, la justice mettant en avant la liberté d’expression. Le livre écrit en 1996 par le Dr Claude Gubler sur François Mitterrand, et notamment son état de santé, avait ainsi été interdit de parution, mais depuis les demandes en ce sens ont toutes été refusées.

Dernier exemple en date : la biographie posthume de Jean-Luc Delarue. Son ancienne compagne, Elisabeth Bost, avait en effet demandé la saisie du livre au motif que « le livre porte gravement atteinte à l'intimité de sa vie privée et à celle de son fils ». Une demande qui a été refusée, l’ouvrage est toujours en vente et disponible en librairie.

Autre exemple, celui du livre écrit par Nadine Trintignant sur sa fille Marie, alors que celle-ci est décédée après une violente dispute avec son compagnon Bertrand Cantat. Alors que le chanteur est encore dans l’attente de son procès, Nadine Trintignant l’accuse ouvertement dès les premières lignes. « Il était grand et fort ton meurtrier, et toi petite et mince. Il t'a facilement arrêtée dans ta course... » écrit-elle. Au nom de la présomption d’innocence, le chanteur tente d’en empêcher la publication. Sa demande fut elle aussi rejetée.