Quatre mois de prison avec sursis pour avoir cambriolé des victimes du vol Air Algérieabacapress
Le tribunal correctionnel de Guéret (Creuse) a condamné ce jeudi un homme de 19 ans à quatre mois de prison avec sursis pour avoir cambriolé la maison d'une famille victime du crash de l'avion d'Air Algérie au Mali.

Un jeune homme de 19 ans a été condamné ce jeudi par le tribunal correctionnel de Guéret (Creuse) à quatre mois de prison avec sursis pour avoir cambriolé la maison d’une famille dont tous les membres sont décédés au cours du crash d’Air Algérie, en juillet dernier.

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Le cambrioleur a en outre été condamné à deux ans de mise à l’épreuve et sa condamnation a été assortie d’une obligation de soins psychologiques. Il sera également tenu de trouver du travail ou une formation.

Une peine plus clémente que celle requise

Le substitut du procureur, Lionnel Josserand, avait requis une peine plus sévère de six mois de prison avec sursis et deux ans de mise à l’épreuve avec obligation de soins, rapporte l’AFP.

Le jeune homme, prénommé Florian, a été informé par sa mère le 25 juillet dernier de la disparition tragique de la famille Gineste-Lejeune. Celle-ci était installée dans la même commune que lui et Florian la côtoyait par le passé, détaille Le Parisien. Moins d’une heure après l’appel, le jeune homme, actuellement sans emploi, s’est introduit par effraction dans le domicile des victimes.

Il a alors dérobé trois ordinateurs ainsi que des accessoires informatiques. L’apprenti voleur est ensuite revenu en début d’après-midi pour voler un quatrième ordinateur mais un voisin l’a surpris et a noté la plaque d’immatriculation de son deux-roues. Florian, qui n’avait aucun antécédent judiciaire, est rapidement passé aux aveux au cours de sa garde à vue.

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"Je présente toutes mes condoléances à la famille et toutes mes excuses et à ma famille aussi, je les ai beaucoup déçus", s’est excusé le condamné dès le début du procès.

Me Gilles-Jean Portejoie, avocat des grands-parents qui s'étaient constitués parties civiles, a déclaré au prévenu lors de l’audience : "on ne veut pas ajouter votre malheur à notre souffrance (...) on voulait vos regrets", raconte l’AFP. D’ailleurs, les parties civiles n’ont pas demandé de compensation financière, pas même l’euro symbolique.