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Ce mardi, s'ouvre le procès de la femme d'un restaurateur décédé en 2011. Celle-ci est accusée de lui avoir administré des médicaments ayant entraîné sa mort.

Ce mardi, le procès d’Amina Friloux s’ouvre devant la cour d’assises de Paris. Elle est accusée d'"administration volontaire de substances nuisibles ayant entraîné la mort sans intention de la donner" sur son mari de 27 ans son aîné, Claude Friloux, décédé en 2011, rapporte Le Figaro.

Au moment de son décès, une enquête avait été ouverte alors que sa fille, Catherine, avait exprimé des doutes sur les causes de mort. Quatre jours après sa mort, le vieil homme âgé de 82 ans avait en effet rendez-vous chez le juge des tutelles pour une mise sous protection. Sa fille avait déposé une plainte pour soupçons de mauvais traitements par son épouse. Pendant l’enquête, des analyses réalisées ont alors révélé des taux anormalement élevés de médicaments, dont des antidépresseurs, dans son sang.

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Des liaisons extra-conjugales et des retraits de 180 000 euros

Lors de leurs investigations, les enquêteurs du parquet de Paris ont découvert que l’épouse entretenait plusieurs liaisons extra-conjugales. Elle avait également effectué d’importants retraits sur le compte de Claude Friloux à son bénéfice peu avant son décès pour un montant total de180 000 euros. Catherine Friloux reprochait à sa belle-mère de vouloir mettre la main sur l’argent de son père ainsi que sur les deux restaurants dont il était propriétaire à Paris et à Barbizon, en Seine-et-Marne.

D’abord mise en examen pour empoisonnement et "délaissement d’une personne hors d’état de se protéger", Amina Friloux est finalement accusée d’avoir administré de fortes doses d’antidépresseurs à son époux dont la santé était fragile. Elle risque jusqu’à 20 ans de prison. Le verdict sera rendu vendredi.

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