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Metro révèle que le taux verbalisation à Paris a atteint un pic en 2012. Une performance due aux nouvelles technologies et à la fermeté de la ville sur la question du stationnement

© abacapressC'est un fait, le nombre de voitures a baissé dans la capitale ces dernières années. Le nombre de places de parking aussi. Logiquement, le nombre de contraventions a donc… augmenté ! Selon une information du quotidien Metro, le nombre de PV de stationnements a atteint un seuil historiquement haut l’an dernier. Un record esquissé en 2011 avec une augmentation de 7%. 2012 s'est présentée comme une très bonne année selon la préfecture. En l'absence de données chiffrées précises, on s'en remet aux estimations. Interrogé par le quotidien gratuit, le secrétaire général de la CFDT-Préfecture de Police avance le chiffre de "trois millions de PV".

"C'est le record historique, et c'est un chiffre en hausse de 6% par rapport à l'année précédente. Avec les PV électroniques, les agents verbalisent trois fois plus vite qu'avec les anciennes souches" explique-t-il. La magie de l'électronique  n'est pas seule en cause. Un signe ne trompe pas : les avis d'information déposés sur le pare-brise seraient en rupture de stock.  Le travail est effectué par les 1900 ASP (agents de surveillance de Paris), payés par la ville, mais employés par la préfecture. Une double casquette qui n'est pas sans conséquences.

Du côté de la rue de Rivoli, on a fait part de son mécontentement à la préfecture : les Parisiens ne respecteraient pas le stationnement. Du coup les ASP ont été massivement affectés à la verbalisation. Pour cette fois, pas question d'accuser l'Etat de s'en mettre plein les poches. Exception dans l'Hexagone, il ne touche rien. Les 63 millions d'euros perçus en 2010 ont été répartis pour moitié au Syndicat des transports d'Ile-de-France, pour un quart à la région, et pour un quart à la mairie. Avec 16 millions de rente annuelle, c'est ce qu'on appelle une machine bien rodée.