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Cette année, le mois de février ne se terminera pas le 28 mais le 29. Une journée supplémentaire tous les quatre ans qui trouve son origine dans l'astronomie.

Cette année, comme tous les quatre ans, le mois de février ne se terminera pas le 28, mais le 29 du mois. Mais pourquoi cette bizarrerie ?

Parce que nous sommes en année "bissextile", du latin bisextus, signifiant "deux fois le sixième". Mais pour comprendre cette étymologie latine, il faut remonter deux millénaires, au temps des Romains.

C’est en effet à l’initiative de Jules César que le calendrier, dit "julien", voit le jour. Or le calendrier est réglé sur les mouvements de la Terre. Une année correspond en principe au temps que la Terre met pour faire le tour du Soleil, c’est-à-dire 365 jours. Mais, en réalité, la durée de rotation de notre planète autour de l’astre solaire ne correspond pas à un nombre entier de jours.

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Une idée de l’astronome égyptien Sosigène d’Alexandrie

Fort de ce constat, l’astronome égyptien Sosigène d’Alexandrie a conseillé à l’imperator romain de fixer la durée de l’année à 365,25 jours. Mais dans le calendrier, ce sont bien 365 jours pour une année "normale". C’est ainsi que tous les quatre ans, un jour de plus (le 366 e) est instauré pour rattraper le 0,25 jour de retard accumulé chaque année depuis la dernière année bissextile. Soit 0,25 (jour) x 4 (année) = 1 jour. Pour introduire ce 366 e jour supplémentaire sans perturber le rythme des fêtes romaines, Jules César a donc crée un "sixième jour bis" en février d'où découle le mot "bissextile ".

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