Nordahl Lelandais : la véritable raison de son hospitalisationCapture Facebook
Ce vendredi soir à la demande de son avocat, l'ancien militaire, qui a reconnu le meurtre de la petite Maëlys cette semaine, a été transféré à l'hôpital à Lyon pour un motif bien spécifique.

Hospitalisé ce vendredi 16 février dans l'Unité hospitalière sécurisée aménagée (UHSA) du centre de Pierre-Bénite près de Lyon, Nordahl Lelandais serait tombé, selon FranceInfo et le Dauphiné Libéré, dans un "état dépressif et suicidaire". Tout du moins, estime une source pénitentiaire relayée par FranceInfo, en proie à des "angoisses". C'est donc pour cette raison que son avocat, Alain Jakubowicz, a demandé à ce que l'homme de 34 ans puisse, dit-il, faire l'objet d'une "surveillance particulière, notamment la nuit".

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"Très fragilisé"

Placé jusqu'alors en détention provisoire dans la prison de Saint-Quentin-Fallavier, Nordahl Lelandais aurait été, selon les dires d'Alain Chevallier du syndicat UFAP-UNSA Justice de la prison de Saint-Quentin-Fallavier auprès de France Bleu Isère, "certainement très fragilisé parce que des barrières se sont effondrées ou des postures de défense, donc il a souhaité avoir une prise en charge un peu plus spécifique par rapport à cela".

Surveillé toutes les 45 minutes

Il serait même sujet à des "problèmes psychiatriques", relaye FranceInfo. "À ma connaissance, il n’y a pas eu de tentative de suicide et toutes les protections sont prises pour qu’il puisse continuer de s’expliquer"..."Comme toute personne dans des affaires aussi médiatisées que celle-ci", la surveillance se révèle bien souvent plus importante..."On est dans un cycle de surveillance toutes les deux heures, là c’est toutes les 45 minutes", a tenu à souligner le syndicaliste.

Trois jours après avoir avoué le meurtre "involontaire" de la petite Maëlys, 8 ans, disparue fin août durant un mariage à Pont-de-Beauvoisin (Isère), l'ancien maître chien refuse toujours de s'exprimer davantage. Reste désormais aux enquêteurs à déterminer les circonstances exactes de la mort de la fillette afin de comprendre s'il s'agissait ou non véritablement d'un accident.

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