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Un enfant de trois ans a été tué dimanche en fin de journée à Nantes, après avoir chuté sur le quai d'un arrêt de tramway. Le bras coincé entre le quai et le tram, il a été traîné sur deux arrêts avant d'être retrouvé mort, sans que ses frères et sœurs, présents lors du drame, ne puissent faire quelque chose.
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Dimanche soir, sur la ligne 2 du tramway de Nantes, un petit garçon de trois ans a été tué après avoir été trainé sous le tram pendant deux arrêts. En fin de journée, l’enfant accompagné de ses frères et de sa sœur, est descendu à l’arrêt René-Cassin, il aurait ensuite chuté. Le bras happé par le tram, le petit garçon a été traîné sur deux arrêts jusqu’au terminus à Orvault Grand Val. Ce n'est que lors de son changement de cabine que le conducteur a découvert le corps sans vie de l’enfant.

Des frères et sœur impuissants
Agés de 8 à 16 ans, les frères et la sœur de l’enfant décédé n’ont rien pu faire tellement les faits ce sont produits vite. " Visiblement, l'enfant a chuté. Son bras a été happé par le tram qui repartait", a  expliqué un cadre de la police dépêché sur les lieux du drame. Celui-ci a par ailleurs expliqué que les proches de la victime ont d'abord couru après le tram avant d'arrêter une voiture pour le rattraper. = En état de choc, les enfants et le conducteur du tramway ont été transportés au CHU de Nantes.

Un accident encore inexpliqué
L’Adjoint au maire et président de la Société des transports de l’agglomération nantaise (Semitan), Pascal Bolo, s'est rendu sur place. Affecté par cet accident, il a assuré ne pas comprendre comment le drame a pu se produire : "C'est un vrai traumatisme pour nous tous. Il faudra que l'enquête nous explique ce qui a précisément pu se dérouler".

Alors qu'une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de cet accident, les policiers se serviront certainement des enregistrements vidéo du quai où s’est produit le drame. Pour le moment, il semblerait que l’hypothèse d’un manquement à la sécurité soit écartée par les forces de l’ordre. Un officier de police a d’ailleurs précisé que  "les rétroviseurs se replient dès que le tram repart. D'après les premières constatations, ça ne vient pas d'un défaut de sécurité".