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Une arnaque encore une fois bien rodée qui continue de faire des victimes : l'arnaque à l'assurance maladie. Découvrez ce qu'il se cache derrière le stratagème des pirates du web.

Une grande opération de "phishing" (hameçonnage, note LCI) a été lancée sur internet. Un site qui se fait passer pour Ameli, le site de l'assurance maladie, tente de récupérer vos coordonnées bancaires. Un stratagème finement réfléchi par des pirates informatiques, qui consiste à vous envoyer un mail selon lequel un remboursement de votre caisse d’Assurance-maladie peut être effectué.

A partir de ce mail, un bouton "Accéder au formulaire de remboursement" vous redirige vers un site similaire à celui d’Ameli, qui vous demande d’indiquer vos coordonnées bancaires. Mais ce que le destinataire de ce mail ignore, c’est qu’il s’agit dans tous les cas d’une arnaque.

Si vous vous rendez compte rapidement que vous avez été bernés, tentez de revenir sur le site frauduleux pour modifier les informations transmises. Ensuite, il est important de déposer plainte au poste de police le plus proche ainsi que de signaler cet incident à votre caisse d’assurance maladie, pour qu’elle puisse suivre cette affaire.

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Les bons gestes pour éviter ce genre d’incident

Si ce mail est placé directement dans les spams, faites confiance à votre boîte mail en n'y répondant pas et ne tentez surtout pas d'ouvrir les pièces jointes. Une plateforme a également été créée pour signaler ce genre de message frauduleux : Signal Spam.

La Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL), a indiqué que cette plateforme permettait d’identifier les "spammeurs" au niveau national. Elle est également en relation avec des professionnels de l’internet ainsi que les autorités publiques compétentes.

Enfin la Plateforme d'Harmonisation, d'Analyse, de Recoupement et d'Orientation des Signalements (PHAROS), permet aux internautes de signaler les e-mails et sites internet dont le contenu est "illicite", indique LCI. C’est l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication (OCLCTIC), qui s’occupera alors du signalement que vous avez émis.