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Plus d'un Français sur deux et près d'une Française sur trois seraient infidèles. Selon une enquête Ifop, l'infidélité serait en forte augmentation depuis les années 70. Une tendance qui ne cesse de croître.

© abacapressTous infidèles ? Si l’on en croit l’enquête Ifop réalisée pour Gleeden, site de rencontres extraconjugales, et publiée ce mardi, l’infidélité est une tendance en forte hausse depuis les années 70. Les chiffres sont révélateurs : plus d’un homme sur deux (55%) et près d’une femme sur trois (32%) avouent avoir déjà été infidèles. Une proportion de partenaires volages qui a explosé depuis 1970, où les Français n’étaient que 19% à reconnaître aller voir ailleurs. Ils sont aujourd’hui 43%.Tromper, ou du moins y penserS’ils ne passent pas forcément à l’acte, les Français seraient nombreux à fantasmer sur un autre que leur partenaire : 76% des hommes et 67% des femmes rêvent ainsi de faire l’amour avec quelqu’un d’autre que leur conjoint. Un tiers des Français (32%) avouent même penser à quelqu’un d’autre pendant l’amour. 46% confessent également avoir déjà embrassé une autre personne, et un sur deux s’être livrés à des jeux de séduction adultérins.Infidèles mais amoureux ?Malgré tout, 68% des sondés estiment que l’on peut rester fidèle à la même personne toute sa vie, et qu’être infidèle n’empêche pas d’aimer son conjoint (63%). L’infidélité serait-elle donc devenue la norme dans notre société ? Elle semble en tout cas aujourd’hui décomplexée, et facilitée par ‘internet et les nouveaux outils de communication, qui multiplient les opportunités de rencontres.Les femmes toujours moins tolérantesReste que les femmes acceptent « toujours beaucoup moins ces écarts de conduite que les hommes » indique François Kraus, directeur d’études à l’institut de sondage Ifop, et qu’elles n’ont pas la même perception de l’infidélité qu’eux. Deux femmes sur trois estiment ainsi qu’ « embrasser, c’est tromper », et 57% des Français considèrent qu’échanger des messages coquins est déjà une forme de tromperie. Quant à savoir qui trompe le plus, ce sont visiblement les hommes les plus âgés (66% des plus de 50 ans) et les plus aisés (53% des CSP+).