La piste Nordahl Lelandais : "une bonne nouvelle", pour la mère d’un disparu(capture d'écran)
Après les affaires Maëlys et Arthur Noyer, Nordahl Lelandais va-t-il être inculpé pour la disparition d'Adrien Fiorello ? Planet a interrogé la mère du disparu.

Depuis qu’il est mis en examen dans les affaires Maëlys et Arthur Noyer, Nordahl Lelandais est devenu une piste potentielle dans d’autres dossiers. Si bien, que les autorités ont créé une unité spéciale, baptisée Ariane, et chargée de vérifier si l’ex-militaire est potentiellement impliqué dans d’autres disparitions. Parmi ces autres disparus de la région, il y a l’affaire Adrien Fiorello.

Le jeune homme s’est volatilisé le 6 octobre 2010 alors qu’il venait de quitter son domicile de Firminy pour se rendre à l’université de Saint-Etienne, où il suivait un parcours en droit. Ce jour-là, comme le rapporte BFMTV, le téléphone du jeune homme, âgé de 22 ans à l’époque des faits, a borné à Chambéry, un endroit où il n’avait absolument rien à faire, raconte sa mère, Marie France Fiorello.

Cette dernière précise d’ailleurs à Planet, que ce sont les autorités judiciaires qui ont décidé, dans le dossier de son fils, de se pencher sur la piste Lelandais. "Nous n’avions pas fait de lien avant. Aujourd’hui, le seul qui apparaît c’est ce bornage à Chambéry, où Nordahl Lelandais vivait en 2010 et où il s’occupait de chiens", explique-t-elle.

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Entre espoir et patience

Marie France Fiorello ne le cache pas, c’est une sorte de "soulagement" de savoir que l’enquête sur la disparition d'Adrien fait à nouveau l’objet de toutes les attentions. "Le juge d’instruction a remis tout le dossier à la police judiciaire de Saint-Etienne. Ils remontent à partir du premier jour de la disparition d’Adrien. D’après ce qu’on a compris lors de nos dernières auditions, ils repartent depuis le début, confie Marie-France Fiorello tout en précisant que l’enquête n’avait jamais été fermée. C’est plutôt une bonne nouvelle, et d’une certaine façon un soulagement. Peut-être qu’ils remarqueront quelque chose qu’on n’avait pas vu au départ." Elle a été entendue deux fois par la PJ.

Les autorités restent précautionneuses. Pas question de se précipiter. Elles gardent d’ailleurs les familles à une distance raisonnable. Objectif : travailler sereinement avant d’avoir des éléments clairs à présenter.