La Frondeuse : Valérie Trierweiler passe à la caisseAFP
Un mois après avoir décidé d'abandonner la suite des poursuites dans le procès l'opposant aux auteurs et à l'éditeur de la Frondeuse, Valérie Trierweiler se retrouve contrainte de leur verser 2.500 euros à chacun, soit un total de 5.000 euros, pour payer leurs frais de justice.

Valérie Trierweiler va devoir payer 5.000 euros. Après avoir lancé des poursuites contre les deux auteurs, Alix Bouilhaguet et Christophe Jakubyszyn,  et l’éditeur de la biographie qui lui était consacrée, la Frondeuse, et s’être finalement désistée dans une partie de ses poursuites, la Première dame se retrouve désormais contrainte de payer. La compagne du président François Hollande va en effet devoir verser quelque 2.500 euros à l’un des deux auteurs du livre, ainsi qu’à l’éditeur et ce, au titre des frais de justice engagés par ces derniers pour se défendre.

En juin dernier, Valérie Trierweiler a obtenu la condamnation de l’éditeur et des deux auteurs pour atteinte à la vie privée. Elle leur reprochait notamment de lui avoir prêté une relation avec Patrick Devedjian. Estimant que l’évocation d’une telle relation "ne pourrait être légitime que si l’information est vraie", la 17e chambre civile du tribunal de grande instance de Paris avait ainsi condamné l’éditeur et les auteurs à verser solidairement 10.000 euros de dommages et intérêts. Satisfaite, la plaignante s’était ensuite désistée d’une partie de ses poursuites en diffamation qui étaient, jusqu’alors, restés en suspens.

Acté par une ordonnance lundi, ce désistement a finalement condamné la compagne du président à verser 2.500 euros à l’éditeur et la même somme à Christophe Jakubyszyn. Selon son avocate, Me Frédérique Giffard, cette décision n’est autre que le "résultat purement procédural de la stratégie d'évitement des journalistes" qui l'a conduite à scinder les poursuites. Le conseil de l’éditeur, Me Olivier Pardo y voit, quant à lui, la sanction d’une "procédure erratique" engagé par Valérie Trierweiler.