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Le nombre de divorces aurait nettement baissé en France depuis quelques mois. Rien à voir avec un regain d'amour des couples au bord de la rupture, mais plutôt une autre conséquence de la crise. Car, c'est bien connu, un divorce ça coûte cher…

© abacapressSi l’on en croit les avocats, les Français seraient de moins en moins nombreux à divorcer. La faute à la crise plutôt qu’à la volonté de régler de manière moins définitive ses problèmes de couple. Plusieurs avocats ont en effet confié à RTL une nette diminution du nombre de procédures de divorce. Si l’on n’a pas de chiffres exacts, à la différence de l’Espagne où le nombre de divorces a chuté de 20% en un an, la tendance est claire : les Français réfléchissent à deux fois avant de se séparer.

Car un divorce, même si les deux sont d’accord, coûte cher. Sans parler des divorces pour faute, où le bras de fer entre les deux époux peut durer des années, même un divorce par consentement mutuel, qui ne coûte que « quelques centaines d’euros », est encore trop cher pour certains expliquent l’un des avocats interviewés par la radio. Engager un avocat pour deux, négocier le prix de la procédure, ne suffit pas en ces temps de crise, et risque aussi de conduire à un « divorce au rabais » indique les avocats.

Face à des fins de mois difficiles, les couples en crise choisissent de plus en plus de rester ensemble, pour le pire donc. Malgré les aides envisageables (l’aide juridictionnelle est accessible aux personnes avec des inférieurs à 1 300 euros par mois), il faut ensuite prévoir le loyer dont il faudra désormais s’acquitter seul, le versement d’une éventuelle prestation compensatoire… Autant d’arguments qui pèsent visiblement plus lourd dans le budget que les griefs que l’on peut avoir contre l’autre.