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Quatre personnes ont été arrêtées ce mardi en région parisienne dans le cadre d'une enquête sur une filière de jihadistes vers le Sahel. Plus de détails.
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Interpellations. Des sources concordantes ont indiqué que trois Franco-Congolais et un Malien ont été interpellés ce mardi matin en région parisienne. Tous les quatre sont soupçonnés d’appartenir à une filière de jihadistes vers le Sahel. Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur a par ailleurs précisé au micro de BFMTV et RMC que cette opération a été menée par la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) qu’elle était lié à "l’arrestation d’un individu il y quelques mois, cet été, sur la frontière entre le Mali et le Niger". Une source policière a, quant à elle, indiqué que cette enquête est chapeautée par le juge antiterroriste Marc Trévidic et qu’au départ, "cinq cibles" avaient été identifiées par les enquêteurs. 


Un travail de plusieurs mois
"Plusieurs dizaines de Français ou de résidents en France se sont déjà rendus en Syrie, souvent dans des groupes contrôlés par Al-Qaïda" et "il y a aussi quelques individus qui veulent se rendre au Sahel", dont une "poignée" y sont "probablement" a également indiqué Manuel Valls avant d’ajouter : "Deux ont été arrêtés au cours de ces derniers mois", alors qu'ils voulaient se rendre au Sahel pour combattre, celui qui a conduit à l'opération de mardi "et un autre au Mali (…) Cela fait plusieurs mois que cette filière est suivie".


"Pas de menace directe"
Et si le ministre de l’Intérieur a souligné qu’il n’y a pas eu "de menace directe" d’attentat depuis le début du conflit au Mali, il a toutefois insisté sur le fait que "la police française, les services de renseignement sont sur le qui-vive". Rappelant le démantèlement fin 2011 de la cellule de Cannes/Torcy - soupçonnée d'avoir voulu organiser une filière de jihadistes et d'avoir commis l'attentat contre un commerce juif de Sarcelles en septembre –Manuel Valls a déclaré : "Il faut continuer ce travail de démantèlement de ces réseaux qui veulent soit agir sur notre territoire, soit exfiltrer des individus pour faire le jihad".