Anne Sinclair s’est confiée à Vanity Fair à propos de sa vie quand elle était l’épouse de Dominique Strauss-Kahn. Presque six ans après l’éclatement de l’affaire du Sofitel de New York, la journaliste assure qu’elle ignorait tout des liaisons de son ex-mari.
"Je me demande parfois si vingt ans de ma vie n’ont pas été vingt ans de mensonges". Anne Sinclair n’a pas mâché ses mots. Bientôt six ans après l’éclatement de l’affaire du Sofitel de New York qui a conduit à la fin de son mariage avec Dominique Strauss-Kahn et alors qu’elle s’apprête à sortir un livre chez Grasset, Chronique d’une France blessée, la journaliste a accordé une interview exclusive à Vanity Fair. Un entretien au cours duquel, elle s’est livrée sans fard, n’hésitant pas à aborder les pans les plus délicats de sa vie privée comme les infidélités de son ex-mari ou encore leur divorce en 2012.
Comment DSK rassurait Anne Sinclair
"Il y a eu déni de la femme qui ne veut pas voir. Mais quand j’avais des doutes, car j’en ai eu, des doutes, Dominique me donnait toutes les assurances", a-t-elle raconté. "Il n’y a que toi", lui répétait alors l’économiste. Des mots qu’Anne Sinclair, toute amoureuse et confiante, a crus. Même l’affaire du Sofitel de New n’a pas réussi à lui faire prendre conscience de la réalité, en 2011. "On ne lâche pas un homme à terre", arguait-elle à ses amis qui lui conseillaient de fuir. "Il y a chez Anne une forme de naïveté étonnante", souligne de son côté une de ses proches.
En vidéo - Pourquoi Anne Sinclair a repoussé François Hollande
