AFP
Alors que la Gestation pour autrui (GPA) est au cœur d'un vaste débat, le maire de Paris a estimé que cet acte comportait un risque "quasi barbare" de commercialisation du corps des mères porteuses.
© AFP


Il n’a pas mâché ses mots. Sur le plateau d’Europe 1 ce vendredi matin, Bertrand Delanoë, le maire PS de Paris s’est en effet exprimé sur la Gestation pour autrui (GPA). Se déclarant "très hostile" à la légalisation des mères porteuses, l’élu a dénoncé un risque "quasi barbare" de commercialisation du corps féminin. Deuxième homme politique français a avoir rendu publique son homosexualité, il a expliqué : "ce n’est pas une aide à la procréation médicalement assistée, c’est un risque de commercialisation du corps de la femme". Fort de ses propos, Bertrand Delanoë a souligné qu’il était toutefois favorable à la Procréation médicalement assistée (PMA) mais "dans un cadre législatif strict et exigeant".


Il a renoncé à adopter

Et alors qu’il avait évoqué son projet d’adopter toute "une fratrie"  dans un livre publié au début des années 2000, le maire de Paris a confié pourquoi il avait finalement renoncé à cette idée de famille nombreuse. Rappelant qu’il  avait pourtant eu l’agrément pour adopter, l’élu PS a ainsi expliqué : "C’est au moment où les enfants allaient arriver que j’étais hyper-investi dans le service des Parisiens. Je me suis dit à moi-même, avec un peu de déchirement : il faut que tu choisisses, tu ne réussiras pas tout". Et de conclure : "Mais après tout, quand vous êtes maire, c’est aussi un acte d’amour".