AFP
Le Premier ministre a révélé ce vendredi devant l'Assemblée nationale qu'un projet d'attentat avait été déjoué grâce à une perquisition effectuée dans le cadre de l'état d'urgence.

En défendant ce vendredi matin à l'Assemblée nationale le projet de révision constitutionnelle, Manuel Valls a révélé qu'un attentat avait été déjoué grâce à une perquisition effectuée grâce à l'état d'urgence. 

"Les filières sont déstabilisées. De nombreux individus sont identifiés et placés sous surveillance. D'ailleurs, un des projets terroristes déjoués a pu l'être grâce à une perquisition administrative, menée dans le cadre de l'état d'urgence", a déclaré le Premier ministre devant les députés.

Selon Europe 1, qui s'appuie sur des sources concordantes, le chef du gouvernement a fait référence à "l'arrestation en décembre à Tours d'un Tchétchène de 27 ans apparaissant dans une vidéo où il menaçait les policiers".

Manuel Valls en a profité également pour faire le bilan de ces trois premiers mois  d'état d'urgence : 3 289 perquisitions administratives, saisie de 560 armes dont 42 armes de guerre, 341 gardes à vue, 571 procédures judiciaire ouvertes et 407 assignations à résidence.