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Plus d'un an après l'affaire du tweet ravageur qu'elle avait écrit contre Ségolène Royal, Valérie Trierweiler a confié qu'elle avait eu très peur de faire l'objet de représailles. Au point, de ne peut-être "jamais revenir à l'Elysée".

© abacapressElle a eu peur, très peur même. Valérie Trierweiler ne s’est jamais réellement exprimée sur ce qui l’avait poussée à écrire un tweet ravageur contre Ségolène Royal lors des élections législatives de 2012. Rivalités amoureuses, simple erreur ? On ne le sait pas et d’ailleurs, la Première dame n’en parle pas. Au cours d’une interview accordée au magazine britannique Sunday Times et parue dimanche, la compagne du chef de l’Etat a en effet accepté de revenir sur cet épisode houleux, sans pour autant s’épancher sur ses motivations d’alors. Valérie Trierweiler a ainsi raconté comment elle avait vécu l’après-tweet. Une période difficile pour elle qui, "de peur de se faire lyncher dans la rue" n’a pas mis un pied dehors pendant une semaine. "J'aurais presque pu ne jamais revenir à l'Elysée, puis j'ai tourné la page et je suis revenue peu à peu", a-t-elle confié.

"J’avais peur d’être jugée"Comme elle l’avait fait sur le plateau du Journal Télévisé de M6, la Première dame a répété à quel point son nouveau rôle nécessitait un temps d’adaptation. "Vous n’avez aucune idée de ce qui vous attend et, en même temps, absolument tout le monde a les yeux rivés sur vous". Et de revenir sur ses craintes : "J’avais peur d’être observée, jugée".

"Cela relève des ‘affaires privées’"En octobre 2012, soit quelques mois après la publication de son tweet, Valérie Trierweiler avait déclaré : "C'était une erreur que je regrette. J'ai été maladroite, puisque cela a été mal interprété. Je n'avais pas encore réalisé que je n'étais plus seulement une simple citoyenne. Cela ne se reproduira pas". Quant aux éventuelles conséquences de cette affaire sur sa relation avec le président de la République, elle avait lâché : "Ce que François et moi, nous nous sommes dit, cela relève des ‘affaires privées’ et restera donc privé !".