© Shutterstock
Le week-end dernier, le chef de l'État et le ministre de l'Intérieur ont demandé aux français de rejoindre la "réserve opérationnelle". Découvrez qui elle concerne.

L’État manque de personnel. Après les attentats de Nice et l’annonce du renforcement du plan Vigipirate, François Hollande puis Bernard Cazeneuve ont demandé au peuple français de rejoindre la "réserve opérationnelle" de la police et de la gendarmerie.

Derrière ce terme obscur, les dirigeants évoquent l’ensemble des volontaires affiliés à ces deux entités, ainsi que les anciens militaires, mais sous la condition exclusive d’être volontaire. Selon le site du Parisien, 3000 volontaires sont recensés pour la police, en majorité d’anciens agents. Au contraire, ils sont 70% de civils parmi les 25 000 réservistes de la gendarmerie.

À lire aussi –Ces députés UMP qui prônent le retour du service national

Conditions de participation

Pour se porter volontaire, il faut être âgé de plus de 17 ans et citoyen français. Il est nécessaire de disposer d’un casier criminel vierge et de ne pas avoir de problème de santé. En majorité, les réservistes assistent les agents lors d’opérations de surveillance, mais le volontaire peut être affecté à des missions particulières selon ses éventuelles capacités. Ce sont également l’évaluation de ces capacités qui déterminent son salaire.

Le contrat au sein de la réserve oscille entre 1 et 5 ans de service. Le réserviste subit une formation d’une dizaine de jour et peut être appelé 30 jours par an au maximum pour la police, 90 jours pour la gendarmerie. L’appel des réservistes outrepasse les jours de travail lorsqu’on est salarié.

Vidéo sur le même thème – Attentat de Nice : qu'est-ce que la réserve opérationnelle ?