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Bernard Tapie mène toujours un long combat contre la maladie. Un combat qu'il doit par ailleurs mener sans la présence d'un être cher, ainsi qu'il l'a expliqué à Franz-Olivier Giesbert.

Bernard Tapie : un compagnon de route important

Bernard Tapie peut compter sur les siens dans sa lutte contre la maladie. L’ancien homme d’affaires a notamment été épaulé par sa fille après son opération de janvier dernier. Malheureusement, comme il l’a rappelé à Franz-Olivier Giesbert dans Vanity Fair, face à cette adversité, il lui manque un fidèle compagnon de route décédé il y a un an : Boboy.

Ce nom désigne un cane corso que Bernard Tapie a affectionné pendant longtemps et qui lui manque terriblement. "Il y a un an, après la mort de Boboy, son cane corso, un molosse au grand cœur qui n’aboyait jamais, je me rappelle l’avoir vu souvent pleurer et même sangloter", raconte même Franz-Olivier Giesbert. Bernard Tapie d’ailleurs ne manque pas d’anecdotes sur ce compagnon qu’il a affectionné, intensément : "Quand j’avais des coups de blues ou de fatigue, je m’allongeais et j’appelais mon chien. Il venait et se collait contre moi. Au bout d’une demi-heure, j’étais complètement requinqué : il m’avait transmis toute son énergie".

Bernard Tapie : son point faible c’est Boboy

Bernard Tapie l’admet d’ailleurs lui-même, avec son épouse, les chiens les "rendent complètement cinglés"

L’ancien patron de l’Olympique de Marseille continue d’ailleurs d’honorer la mémoire de Boboy. "Tous les week-ends, je vais me recueillir sur sa tombe qui est à la campagne. Quelques pierres avec une plaque dessus", raconte Bernard Tapie, qui refuse de dévoiler ce qu’il est écrit sur cette place. "C’est personnel", se contentera-t-il de dire à Franz-Olivier Giesbert.

Pour autant, il n’hésite pas à montrer une photo prise par sa femme, Dominique Tapie, sur laquelle lui et Boboy sont endormis et comme enlacés.