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Anne Sinclair a évoqué son parcours de journaliste ainsi que le traitement médiatique de l'affaire DSK au cours d'une interview accordée au magazine Télé Obs.

Anne Sinclair revient cette année sur Europe 1 pour la deuxième saison de l’émission L’interview d’Anne Sinclair. Elle animera également un programme consacré à la musique classique sur France 3. De plus, l’actuelle directrice éditoriale du Huffington Post a fait jeudi la couverture du magazine Télé Obs, auquel elle a accordé une interview revenant sur sa carrière de journaliste.

L’ex-femme de DSK y évoque notamment l’émission d’interview politique à succès 7/7 qu’elle animait sur TF1 en 1984. La journaliste regrette l’absence d’un tel programme aujourd’hui : "que la première chaîne de télévision française ne dispose pas d’un tel rendez-vous c’est hallucinant". Anne Sinclair indique également qu’elle pourrait aujourd’hui interviewer Marine Le Pen, alors qu’elle a toujours refusé de s'entretenir avec Jean-Marie Le Pen : "On ne peut pas dire aujourd’hui que le FN se situe hors de la démocratie. Donc oui je pourrais interviewer Marine le Pen… Mais je ne suis pas candidate".

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Anne Sinclair déplore la médiatisation de l’affaire DSK

"Ai-je trouvé, après l’affaire du Sofitel, que le comportement des journalistes frôlait le harcèlement ? Bien sûr", confie l’ex-femme de Dominique Strauss-Kahn. Selon elle, les médias ne traitent plus l’information comme autrefois : "La presse est dévoreuse, vorace, parfois inhumaine". Anne Sinclair évoque également le film Welcome To NewYork d’Abel Ferrara avec Gérard Depardieu qu'elle trouve "dégoûtant" : "C’était, paraît-il, censé être moi. Je ne me suis pas reconnue".

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