Affaire Grégory : cet étrange message trouvé dans une égliseAFP
Murielle Bolle a été placée en garde à vue mercredi suite à la récente découverte d'un énigmatique message manuscrit dans l'église de Lépanges-sur-Vologne, le village où vivaient les parents de Grégory au moment de son assassinat en 1984. Découvrez ce qu'il contenait.

L’affaire Grégory a connu un nouveau rebondissement cette semaine avec l’arrestation de Murielle Bolle. Agée de 16 ans au moment de l’assassinat du petit garçon en 1984, elle avait à l’époque raconté avoir vu son beau-frère, Bernard Laroche, emmener l’enfant dans sa voiture. Elle s’était ensuite rétractée quelques jours plus tard, assurant avoir fait une fausse déclaration sous la pression des enquêteurs.

A lire aussiAffaire Grégory : que sont devenus ses parents, Christine et Jean-Marie Villemin ?  

"C’est bien Bernard L. qui a tué Grégory, j’étais avec lui"

Plus de trente ans après, le nom de Murielle Bolle a de nouveau été associé à l’affaire Gregory, après la découverte d’une énigmatique message écrit. D’après les informations de l’Est Républicain, c’est en effet la découverte en mai dernier d’un message manuscrit laissé dans le registre de l’église de Lépanges-sur-Vologne, le village des Vosges où habitaient les parents du petit Grégory au moment de sa disparition, qui a remis les enquêteurs sur la piste de cette femme. "C’est bien Bernard L. qui a tué Grégory, j’étais avec lui", pouvait-on lire dans le registre. Un message signé "Murielle Bolle" qui aurait été trouvé par une paroissienne, précise le journal qui ajoute que cette dernière a aussitôt alerté le maire qui a par la suite tout rapporté aux gendarmes.

Simple canular ou véritable élément clé de l’enquête sur la mort du petit Grégory, ce message a conduit à l’arrestation de Murielle Bolle mercredi. Placée en garde à vue, elle a ainsi été entendue par les enquêteurs. Selon les premiers éléments communiqués, l’ADN de cette femme aujourd’hui âgée de 48 ans ne correspondrait pas à celui trouvé sur le registre. Ce jeudi, elle pourrait donc être remise en liberté. Elle pourrait également être présentée devant la juge d'instruction de la cour d'appel de Dijon en vue d'une éventuelle mise en examen.